L'histoire :
Terriblement malade, Tank Girl fait de nombreux rêves et cauchemars. Son dernier, le plus horrible, est aussi le plus réaliste de tous. Une bande de créatures étranges veulent en effet lui faire une perfusion de limonades. Tank Girl se réveille dans l’orphelinat dont elle a longtemps été la pensionnaire : le Grelot. Cela a tout du parfait cauchemar : il n’y a aucune bière, ni aucun flingue dans cet établissement ! En s’approchant de la chambre 23, elle voit ses deux amies d’enfance, Sub Girl et Jet Girl, avachies dans un canapé, en train de regarder une émission de télévision particulièrement abrutissante. Effrayée, Tank Girl sort rapidement de la pièce et part en quête du seul être qui puisse être un tant soit peu encore normal, son petit ami de kangourou : Booga. Malheureusement, la jeune femme tombe nez à nez avec le médecin chef… qui la laisse tranquille, pour le moment. Trouvant le jardin, Tank Girl croise Stevie, mais celui-ci se trouve être encore plus taré qu’à l’accoutumée. Sa surprise est plus grande lorsqu’elle retrouve enfin Booga… mort.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Véritable icône des années 90, le personnage de Tank Girl a apporté la gloire à ses créateurs. La série a en tout cas permis à son designer, Jaime Hewlett, de rejoindre le projet Gorillaz de Damon Albarn, et de profiter d’un succès populaire plus grand encore. Reprenant l’intégralité des histoires et les réunissant de manière chronologique, ce second recueil de Tank Girl réjouira les amateurs de la plus déjantée des héroïnes de BD, mais aussi ceux qui ne le sont pas encore. Que se soit dans des rêves psychédéliques ou dans le milieu du travail, voir débouler Tank Girl se révèle toujours jouissivement foutraques. Les rebondissements sont parfois totalement disproportionnés, et ces délires sont parfaitement assumés par les auteurs qui se fichent totalement de vraisemblance. Comme le confirme, par exemple, la séquence où ils partagent une aventure avec leur héroïne. Drôle et dynamique, la série ne serait pas la même sans les dessins atypiques de Jaime Hewlett qui, pour la première fois, apparaissent de temps à autre en couleurs. Quel bonheur de s’échapper dans les aventures grand guignolesques de Tank Girl !
