L'histoire :
Le groupe est fatigué et au bord du désespoir, navigant vers le continent. Arrivés sur le rivage, les enfants n'ont guère le temps de souffler car les estres sont déjà là, à leur recherche. Il ne leur faut heureusement pas longtemps pour trouver une possible échappatoire, car Hugh et ses abeilles ont découvert l'entrée d'une Boucle. Espérant y trouver une ombrune capable de rendre sa forme à Miss Pérégrine, les enfants y entrent et ont la mauvaise surprise d'y découvrir un creux, chose normalement impossible. Commence alors une longue quête au cours de laquelle les enfants, en l'absence de leur ombrune, vont devoir apprendre à trouver leurs forces intérieures et surtout à unir celles-ci...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Roman à succès de Ransom Riggs, qui a notamment connu une adaptation en film (réalisé par nul autre que Tim Burton), Miss Pérégrine et les Enfants Particuliers a aussi fait l'objet d'une adaptation en bande dessinée dont nous avions découvert le premier tome il y a quelques temps déjà. Cette introduction à l'univers du romancier s'était avérée intrigante et l'ambiance graphique (dépouillée et assez sinistre) tout à fait adaptée à l'atmosphère de l’œuvre. Qu'en est-il avec ce deuxième tome ? Force est de constater qu'après des débuts souffrant de longueurs et de personnages un peu trop mièvres, ce nouvel opus pousse les personnages dans leurs retranchements, les forçant à se développer et à établir de nouveaux liens entre eux, notamment avec Jacob. Celui-ci, d'ailleurs, est celui qui va le plus changer, au cours de l'histoire. Il sera ainsi amené à se « défaire » de son ancienne vie, normale, pour embrasser son statut de Particulier. L'intrigue principale se dévoile encore un peu plus et on commence à mieux saisir les enjeux. Après une première partie encore un peu lente (mais, donc, au diapason du premier tome), les évènements se précipitent et « Hollow City » offre son lot d'action, sans pour autant délaisser l'ambiance du premier tome (toujours entretenue par le dessin de Cassandra Jean et aussi par la présence des photographies caractéristiques du roman, reprises ici). Un tome très réussi qui emballera les fans, bien entendu, mais qui pourrait aussi convaincre ceux qui doutaient encore de la qualité du titre après le seul premier tome.