L'histoire :
Amristar, nord-ouest du Penjab indien,1839 : un voleur de de la confrérie des assassins, aidé d'un jeune gamin des rues, tente de dérober le Koh I Nor, plus gros diamant du monde, de 105 carats. C'est ce que voit et ressent en tous cas Jot Soora, jeune employé indien de la société moderne Rana-Mysore tech, développant une expérience virtuelle grâce à un casque prototype se connectant aux données génétiques du porteur, permettant de lui donner l'identité d'un lointain ancêtre. Ainsi Jot se retrouve la cible d'une milice paramilitaire britannique (l'ordre des templiers) tentant elle aussi coûte que coûte de récupérer ce bijou ancestral aux pouvoirs magiques. Monima Das, fiancée de Jot, sera t'elle atout ou victime collatérale ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si Cameron Stewart est très présent en France sur des titres DC, Marvel et indépendant tels BPRD depuis 2005, c'est depuis 2010 que son dessin s'est mis au service des licences Ubisoft et plus particulièrement Prince of Persia, puis Assassin's Creed. C'est d'ailleurs en 2013 que ce tome a connu une première édition chez Ubi Workshop. Associé à son collègue Karl Kerschl (davantage dessinateur de séries DC), tous deux mettent leurs talents respectifs et leurs dessins fluides et agréables - l'un plus fin et adulte pour les séquences modernes, l'autre un peu plus ados concernant celles du passé - au service du bon scénario de Brenden Fletcher, partagé avec Karl. Le récit nous embarque du début à la fin, et instaure une ambiance mixant les meilleurs standards de l'aventure moderne où l'action est reine, sans oublier les relations humaines. Un très bon tome.