L'histoire :
En cette nuit d'automne, le vampire Dragoslava se balade dans le cimetière avec deux amis. Il s'essuie la commissure des lèvres pleine de sang. Le sang a toujours meilleur goût en octobre ! Ils entrent dans un tombeau et sortent des jeux de société. Eztli demande s'ils sont sûrs qu'ils auront le temps de jouer avant que le soleil ne se lève. Probablement. Ils commencent leur partie, lorsqu'ils entendent un gros bruit, comme si quelqu'un frappait. Ils se dirigent vers l'entrée du caveau et tombent sur un corbeau, qui tient en son bec... un portable. Il a une conversation téléphonique à transmettre à Dragoslava. Le vampire décroche. Au bout du fil, il tombe sur la sorcière qui l'a maudit, et qui lui indique qu'elle a perdu son grimoire, on lui a volé. Un charme lui a permis de détecter que ledit grimoire se trouvait tout près du vampire, et elle lui ordonne de remettre la main dessus. Il a 15 jours pour venir à bout de sa mission, sinon les conséquences pourraient être désastreuses. Après son coup de fil, Dragoslava ne raconte rien à ses amis. Ils se mettent tous au lit dans un cercueil jusqu'au lendemain. Lorsqu'il se réveille, Dragoslava tente de partir seul, mais ses amis l'interceptent : il leur indique qu'il ne veut pas les impliquer. Ses copains trouvent ça absurde et décident de l'accompagner, à la recherche du fameux grimoire.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dragoslava maudit vampire ! est un roman graphique jeunesse de l'autrice américaine Madeline McGrane. Dans ce comics, le vampire enfant Dragoslava reçoit une mission de vie ou de mort d'une sorcière qui s'est fait voler son grimoire. Elle lui ordonne de remettre la main dessus. Accompagné de ses deux amis de la nuit, Quintus et Eztli, ils se mettent donc en route. La veine s'inspire de l'univers gothique, avec une pointe d'humour de Petit vampire. Les teintes de couleurs utilisées sont sombres (nous sommes quand même dans une histoire qui fait frissonner, avec des monstres et des créatures de la nuit), et l'autrice se concentre davantage sur les illustrations de ses personnages et des décors/objets qui servent le récit. Tout le reste est retiré, mettant plus en avant des fonds de couleur unis, qui valorisent les protagonistes. Dans le récit, on oscille entre des instants du présent et du passé de Dragoslava. Si ces passages sont très fluides, ils ne sont en revanche peut-être pas suffisamment marqués pour les lecteurs, petits et/ou grands, qui peuvent alors se perdre dans la narration. On apprécie que l'autrice ait représenté une grande diversité de personnages, sans en faire un sujet. Ce roman graphique pour la jeunesse est parfait pour la saison automnale.
