L'histoire :
Le major Charlie Palmer reprend du service. Avec son armée d'élite, les H.A.R.D. Corps, il doit nettoyer la ville de Rook dans le Michigan. En effet, elle est infestée par des jeunes Renégats, la Génération Zéro. Ces nouveaux psiotiques sont tout aussi dangereux et parfaitement organisés. Entre les télépathes et ceux qui possèdent des pouvoirs de guérison, la mission s'annonce difficile. D'autant que les civils risquent de se mêler à la danse. Palmer rappelle à ses troupes qu'il ne faut pas sous-estimer la cible. Ils sont capables de gagner la bataille s'ils s'organisent et cumulent leur pouvoir. Le but est de frapper vite et fort en neutralisant les plus puissants membres tout en évitant de tuer les civils. L'avion des H.A.R.D. Corps se rapproche de Rook et les soldats sont de plus en plus tendus. Les choses démarrent d'ailleurs très mal puisqu'une immense créature tentaculaire s'agrippe à l'avion et tente de le détruire. Génération Zéro a été alertée de l'intrusion grâce aux éclaireurs et la psiotique Monica Jim, dit Animalia, lance les hostilités en faisant apparaître ce monstre. Les soldats sautent pour échapper au crash. Cependant, ils ont le temps d'utiliser une arme dévastatrice : un œuf meurtrier en guise de bombe neutralisatrice. Tout va alors très vite : les H.A.R.D. Corps déferlent sur la ville et Granite capture Animalia. Palmer mène l'assaut également mais la résistance s'organise et le combat s'engage. Animalia parvient à s'enfuir et égorge Granite qui avait relâché sa vigilance. Furieux, le major invective ses troupes : la mission se complique encore plus ...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La série parallèle Harbinger Renegade continue, plus forte que jamais avec cette suite explosive. Le ton est donné d'entrée avec une mission nettoyage par la fameuse H.A.R.D. Corps. C'est alors un déluge de violence, de combats, de pouvoirs originaux et de d'explosions dans tous les sens. Qu'on se le dise : cet opus ne fait pas dans la dentelle et on retrouve avec un plaisir non dissimulé les grandes heures de Bloodshot . Tout s'enchaîne dans un rythme infernal avec des actions à tout va. À l'image du déménageur Palmer, c'est bourrin au possible et le tout ressemble à une vaste campagne militaire. Le choix de Darick The Boys Roberston comme illustrateur principal est particulièrement judicieux : pas de fioritures, tout est dans l'efficacité.Son trait simple et élégant est parfait pour représenter les nombreuses scènes de combat. Cependant, l'intrigue réserve également de nombreuses surprises, notamment avec la partie dessinée par l'excellent Juan José Ryp qui a lieu au... Moyen Âge ! Cet étonnant bond dans le temps trouvera son explication à la fin du tome. De nouvelles forces démoniaques entrent en jeu et cela promet encore de belles scènes d'actions et des rebondissements spectaculaires. D'autant que le final se termine sur l'arrivée du puissant Alexander Salomon. Les psiotiques n'ont pas fini de nous surprendre !