L'histoire :
C’est un problème que n’a jamais encore rencontré Aric. Son armure Shanhara ne lui obéit plus ! Il pensait même la perdre définitivement sans l’aide du milliardaire Troy Whitaker. Celui-ci a réussi à l’isoler du corps d’Aric et il est en train d’essayer, depuis, de la réparer. Aric est inquiet malgré tout : il ne pensait pas que la voix de Shanhara lui manquerait un jour. Troy essaie de le rassurer : l’armure n’a pas perdu toute son énergie. Seul le temps pourra l’aider à retrouver toute sa force d’antan. En attendant, Troy fait part de ses inquiétudes à Aric. Les attaques de Nanites cachent quelque chose de plus grave. Cela fait des mois qu’il observe les traces numériques dans le monde et il a repéré un phénomène étrange. En effet, certains signaux sont brouillés. A force de recherches, il a fini par comprendre ce qu’il se passait. Des seigneurs robots sont présents sur Terre pour asservir l’espèce humaine !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La mini série sur X-O Manowar s’achève sur ce deuxième tome. Le début est prometteur, puisqu’on s’intéresse de près à un élément essentiel d’Aric : son armure. Et tout ce qui va avec : l’Intelligence Artificielle, la science robotique et le contrôle numérique. A partir de ce postulat, Dennis Hopeless plonge encore plus loin dans la réflexion technologique. Tellement plus loin qu’on finit par une overdose d’outils high-tech à l’image des parasites verts grimpants qui prennent possession de la Terre. Un peu comme un virus incontrôlable, l’intrigue va beaucoup trop vite et Hopeless fonce droit dans le mur en essayant d’aller toujours plus vite et toujours plus loin. On en oublie malheureusement la tension du récit, la psychologie des personnages et l’émotion du lecteur. Pauvre Aric abandonné par son armure et par les scénaristes ! Malgré quelques bonnes idées et notamment les clins d’œil à Iron Man ou Green Lantern, l’ensemble est indigeste. Et ce n’est pas le final qui tente d’apporter une réflexion philosophique balourde qui pourra rattraper le tout. On est bien dans la caricature du genre super-héroïque, loin de l’originalité habituelle de la maison Valiant. Les dessinateurs font le job sans être non plus très originaux. Il est vraiment temps que Shanhara tente l’aventure ailleurs !
