L'histoire :
Aric reprend du service et il doit désormais faire face à un vaisseau de la flotte Vigne qui veut s’en prendre à son armure. Shanhara lui parle sans arrêt et la voix lui conseille d’être président car un vaisseau spatial bloqué en pleine autoroute, ça fait désordre ! Les infos ne font que parler de cet événement irréel et un homme ne perd pas une miette de ce qu’il entend. Il sait que pour contrer X-O Manowar, il va falloir une arme aussi puissante que son armure. Aric se détend un peu et joue au basket à Harlem avec des jeunes. C’est toujours Shanhara qui l’aide à comprendre les comportements humains et à le guider sur ce qu’il doit faire. Après tout, il n’a jamais joué avec un ballon de sa vie. Quand Shanhara lui demande de tirer en direction du panier, Aric s’exécute et y met tout son cœur. Tant et si bien que le panier se détruit violemment sous le regard des jeunes, choqués par la scène. Shanhara donne alors des conseils au guerrier : il doit s’intégrer dans ce monde et pour cela, il doit adopter les coutumes de cet endroit. Il faudra donc qu’il apprenne à s’habiller correctement, dormir dans une maison et travailler pour obtenir de l’argent. Mais X-O estime qu’un prince n’a pas besoin de faire tout cela !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le charismatique X-O Manowar, un guerrier wisigoth du futur refait son apparition dans cette nouvelle série. Le but de Dennis Hopeless est clairement affiché : jeter le personnage surpuissant dans notre ère faite de modernité et de technologie. Ainsi, l’on parle ici de robots surdéveloppés et d’inventions high-tech, le tout filmé pour les réseaux sociaux ! Hasard du calendrier ou étonnante prédiction : Aric va devoir faire face à un dangereux terroriste russe qui menace… l’Ukraine ! Si le projet est louable et peut séduire de prime abord, le traitement est bien moins efficace et grandiloquent que l’armure d’X-O. Tout est prévisible et déjà vu : des menaces de plus en plus intenses avec un gros méchant pas beau et pas gentil face à un X-O Manowar en mode super justicier aux super pouvoirs proches de Superman. Même les dialogues sont cousus de fil blanc et un peu faciles. La tentative de donner un peu d’épaisseur humaine à Aric avec son armure qui parle dans sa tête et sa tentative maladroite de s’intégrer auprès des humains d’aujourd’hui ne fonctionne pas non plus, tant le tout est expédié rapidement au profit d’actions répétitives et peu originales. L’artiste italien Émilio Laiso délivre quant à lui une belle copie avec un graphisme moderne et très fluide. Aric est fascinant dans son armure si caractéristique. Malgré tout, le retour d’X-O Manowar connaît de terribles ratés !
