L'histoire :
Rentrant tout juste d’Afghanistan, Clint essaie de se reposer de ce séjour long et éprouvant. Son rédacteur en chef l’appelle néanmoins pour lui proposer une drôle d’affaire se déroulant à Londres. Un virus, dont l’incubation serait de 20 secondes, se répandrait très vite à travers le pays. Clint part pour couvrir le sujet, rejoint par Derrick, un de ses amis et collègues. Celui-ci passe par des moments un peu compliqués, depuis qu’il a été pris en otage lors de leur dernière escapade. Lui et Clint réussissent à prendre un avion en direction de l‘aéroport d’Heathrow. En vol, ils apprennent que leur vol est redirigé vers Francfort. L’Angleterre subit en effet désormais un blocus de l’armée. Ils ne se découragent pas et rejoignent le nord de la France. Grâce au major Sanders, ils assistent en laboratoire, à des essais médicaux sur une victime de l’infection. Choqué par les effets du virus, les deux journalistes veulent tout dénoncer au grand public. Or pour cela, ils leur faut absolument se rendre à Londres, lieu où le virus est apparu. En voyant sur la couverture d’un journal une photo de survivants, Clint remarque une jeune femme, Selena…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les comics dérivés de films sont légion, mais rares sont ceux qui se révèlent réussis. Surfant sur la vague des récits de zombie, 28 jours plus tard fait suite au premier film et raconte la suite des aventures de Selena, une des rares survivantes de la terrible invasion infectieuse ayant dévastée l’Angleterre. Plus classique que la série phénomène Walking Dead, cette nouvelle série n’en reste pas moins intéressante. Michael Alan Nelson développe une histoire qui se consolide chapitre après chapitre, et prend le temps de développer ses personnages. Ainsi, dans le premier chapitre de ce volume, le lecteur découvrira comment Clint en est venu à couvrir ce drame avec son ami et collègue Derrick (qui n’a rien à voir avec le policier allemand). Sans crier au génie, on suit les différents rebondissements avec intérêt. Certaines séquences sont assez prenantes, malgré un classicisme certain pour les amateurs du genre. Visuellement, Declan Shalvey, aidé de Marek Oleksicki, rend une copie efficace, que la colorisation assez sobre en termes de teintes (c’est tant mieux) complète parfaitement. Les insatiables amateurs de zombie resteront peut-être sur leur faim s’ils espéraient une succession de scènes gores… En revanche, s’ils ont envie de suivre quelques destins malmenés en milieux hostiles, ils succomberont !