L'histoire :
Rien ne va plus au BPRD. Il y a maintenant deux ans, Liz Sherman est partie trouver la paix intérieure dans un temple bouddhiste de l’Oural. Hellboy a lui aussi décidé de mettre les voiles, avec l’Afrique en ligne de mire. Rien d’étonnant, donc, à ce que Abe Sapiens ait lui aussi des velléités de départ. Mais pour Tom Manning et Kate Corrigan, il est hors de question que l'agence perde d'autres membres. Ils comptent même sur l’arrivée d’un petit nouveau, le docteur Johann Kraus, un médium allemand vivant dans une combinaison de contention depuis que son enveloppe corporelle a été détruite par une catastrophe naturelle. Alors qu’Abe vient de confier à Kate son désir de démission, il a une vision dans laquelle Liz lui demande de venir la chercher… Il avertit ses supérieurs et une mission de sauvetage est immédiatement préparée. Kate, Abe, Roger et Johann se rendent là où les dernières traces de Liz ont été perçues. Arrivée au temple, l’équipe du BPRD découvre celui-ci entièrement saccagé, avec de nombreux cadavres recouvrant le sol...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Désormais intégralement publiée chez Delcourt, Hellboy est l’œuvre phare de Mike Mignola. Toujours curieux d’explorer de nouveaux horizons tout en enrichissant son univers, l'auteur a lancé une série dérivée de son succès, qui se concentre autours du BPRD, le bureau de recherche sur le paranormal, au sein duquel exerçait Hellboy avant d'en démissionner (dans le 6e tome, Le ver conquérant). Dans le premier récit intitulé Au creux de la Terre, l’histoire est plutôt intéressante, dans la droite lignée d’Hellboy. En revanche, la suite n’est constituée que de courtes aventures qui s’avèrent certes efficaces, mais peu originales. L'ensemble est illustré par divers auteurs, avec des dessins de qualités variables. D’un côté on retrouve Ryan Sook ou Matt Smith, qui oeuvrent dans la droite lignée de Mignola ; de l’autre, Dereck Thompson dévoile une approche différente, mais loin d’être désagréable. La colorisation de l’habituel Dave Stewart vient rapprocher BPRD de sa série mère. Pour un premier volet, les nouvelles aventures du BPRD ne sont guère innovantes, mais efficaces.