L'histoire :
Un nouvel incident ésotérique a lieu dans le Dakota du Nord. Pour le BPRD, il ne fait aucun doute possible : le culte de la grenouille s’étend rapidement et il a toujours un coup d’avance. Kate et Abe sont à Rhode Island, pour en apprendre plus sur le passé de l’homme-poisson. Manning montre alors une vidéo à Liz, Roger et Johann, dans laquelle un homme mort reprend vie et sort de son sac mortuaire. Cet individu au visage défiguré se nomme Benjamin Daimio et il est un militaire impressionnant. Il sera désormais le chef de l’équipe de terrain du BPRD, malgré l’opposition farouche de Liz. Dans un but économique, l’agence déménage dans le Colorado dans une base gigantesque creusée sous la montagne. Alors que les membres explorent ces nouveaux lieux, Johann a une attitude étrange : il passe son temps à marmonner en allemand et court dans tous les sens. Au beau milieu de la nuit, Liz est réveillée par les bruits que produit Johann. Ce dernier entend du bruit provenant d’un mur du quatrième sous sol. Daimio le fait détruire et découvre une pièce dans laquelle se trouve un vieil homme.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec ce quatrième opus, BPRD confirme tous les espoirs qu’on pouvait placer dans la série. Désormais, Mike Mignola n’est plus seul au scénario, rejoint par John Arcudi, un scénariste habitué aux séries horrifiques comme Aliens ou Predator. L’histoire reprend les prémices de l’invasion des grenouilles du précédent volet, pour un récit extrêmement riche en rebondissements et en révélations. Ainsi, Abe Sapien part à Rhode Island afin d’en apprendre plus sur son passé. Pendant son absence, un nouveau membre est intégré à l’agence : Benjamin Daimio, super militaire, ex-marine, ex-béret vert et consultant en tout genre. Lors de sa dernière mission, il a été totalement défiguré et laissé pour mort. Bref, avec un casting de personnages plus riche et un contenu plus intéressant, la série dérivée d’Hellboy ferait presque oublier ses origines. De son côté, Guy Davis assure une fois de plus avec des dessins fins et détaillés, dans son style caractéristique. Cet excellent 4e opus donne autant envie de suivre les péripéties de cette bande de trublions de l’agence du paranormal, que celles du fils des enfers !