L'histoire :
Owen Johnson pensait pouvoir reprendre tranquillement sa vie de famille, après qu'il ait découvert qu'il détenait le pouvoir du feu. Mais c'était bien naïf de sa part car des forces maléfiques ont non seulement décidé de réduire à néant son clan, mais surtout de dominer le monde entier par leur magie noire. A l'aide de serpents démoniaques, ils piquent leurs victimes qui tombent immédiatement sous leur domination mentale mais le pire, c'est qu'ils ont réussi à libérer un dragon millénaire aux immenses pouvoirs destructeurs. Owen, sa famille et son mentor Wein Lu, ont du regagner les montagnes pour défendre le Temple de leur école d'art martiaux mais ils ont du battre en retraite. Réfugiés dans une grotte, ils sont désormais acculés et n'ont d'autres choix que d'attendre des renforts. Mais le pire c'est qu'ils assistent à un spectacle monstrueux : celui de la libération d'un dragon géant et millénaire, que le camp adverse a réussi à libérer et qui va l'employer à faire plier le monde entier...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Robert Kirkman est une star de l'industrie du comics et tout ce qu'il fait se transforme en or. Oui mais voilà, la contrepartie c'est qu'on ne tue pas la poule aux œufs d'or et l'adage se vérifie bien avec Fire Power. La série qui nous avait séduits par sa fraîcheur à son début s'est depuis mise à ronronner dans ce sens où elle fonctionne invariablement sur la même formule, sans un iota de changement : c'est nerveux et spectaculaire mais les ressorts narratifs se répètent invariablement. Donc malheureusement, la série ne réserve plus aucune surprise. Alors certes, elle reste un sacré page turner, parce que Chris Samnee assure implacablement le spectacle (il est nominé aux Eisner Awards par la même occasion) mais franchement, d'un arc à l'autre, c'est toujours les mêmes flèches que le scénariste utilise. Le manichéisme est de plus en plus tranché au point qu'il en devient presque enfantin : du côté des gentils, le héros Owen Johnson qui entraîne désormais toute sa famille dans sa quête de justice, ses alliés indéfectibles dont son vénérable maître perclu de rhumatismes mais au coup de tatane encore redoutable, et le l'autre côté les méchants très méchants, qui manipulent les serpents comme les âmes et qui ont libéré un dragon géant dont le rôle ferait pâlir ce bon vieux Godzilla. Alors des montagnes enneigées à une ville totalement ravagée, ça bastonne à tout va et c'est vrai qu'on ne s'ennuie pas non plus mais à force de manger de la lecture 100% pop corn, on finit aussi par se dire que l'affaire tourne sacrément bien rond, mais aussi un peu trop en rond, justement...