L'histoire :
Au fin fond du territoire Romulien, le capitaine Nero et son équipage ont repéré une forte densité de décalithium menaçant dans une étoile. Mais alors qu'ils ont placé le foret et débuté l'extraction, les radiations provenant de l'étoile s'intensifient. Une éruption solaire menace même, forçant Nero et ses subordonnés à tout arrêter avant de tenter une téléportation... Sur Romulus se tient un conseil des élus, où Spock, en tant qu'ambassadeur, propose une solution permettant d'éliminer la menace de la supernova qui risque de percuter la planète. Pourtant, cette proposition ne fait pas l'unanimité car cela nécessite de créer un trou noir à l’aide de la technologie venant de Vulcain. Nero assiste au conseil et confirme les dires de Spock. Les autres élus considèrent néanmoins qu’une décision à ce moment serait trop hâtive et ils clôturent les débats. Spock a particulièrement apprécié l'intervention de Nero et tous les deux élaborent une opération qui va à l’encontre de l’avis du conseil sur Vulcain.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L'U.S.S. Enterprise est un nom mythique pour tous les amateurs de science fiction, tout comme les noms de Spock (et ses oreilles pointues) ou du capitaine Kirk (Hooker himself) ! Et puis n'oublions pas le fameux salut vulcain ! Depuis sa création, Star Trek est l'objet d'un véritable culte (surtout aux USA), quand bien même les versions cinéma tournaient à vide ces derniers temps. Le réalisateur-scénariste-producteur J.J. Abrahms, à qui l'on doit les séries Lost, Alias, Fringe (entre autres) et le troisième volet de Mission Impossible, s'est donc vu confié la tâche de relancer la franchise ! Cela a donné un gros succès critique et populaire pour le film, et donc un nouveau départ pour toute une caravane de projet. L'un d'eux n'est autre qu'un comics intitulé Compte à rebours et qui tient lieu de préquelle au film. On y découvre Nero qui passe du statut de héros à celui de grand méchant dans l'histoire. Les scénaristes du film se sont chargés de l'écriture de ce tome et outre le lien étroit avec leur production ciné, ils réussissent à présenter un récit homogène et efficace. Ce prologue joue bien son rôle, même si l'histoire reste dans le fond assez classique, voire même basique. Pour l’illustrer, David Messina, un artiste connu pour ses performances sur la série Angel (le vampire amoureux de Buffy) montre un trait assez particulier. Notamment, les personnages bénéficient d'un character-design très proche, ce qui parfois est gênant, car générateur de confusion. En définitive, sans être indispensable, ce premier tome mérite l'attention de tous ceux qui ont apprécié le film (de 2009). Il permet d'autant mieux d’explorer l'univers de Star Trek, que deux autres tomes sont d’ores et déjà annoncés…