L'histoire :
En capturant Jarael, le Seigneur Adasca a pris un réel ascendant sur Campeur, un de ses anciens employés. Ce dernier est forcé à travailler sur la création d'une arme inédite : les Exorgoths. Il s'agit de créatures gigantesques qui dévorent tout ce qu'elles croisent. Les tensions entre les Mandaloriens et les Républicains sont telles qu'Adasca compte bien en tirer profit. Il convoque alors les émissaires des deux camps sur son vaisseau. L'amiral Karath est l'un des premiers arrivés sur les lieux, parmi ses prisonniers se trouvent Zayne Carrick. En le voyant,Jarael se jette sur lui et l'embrasse fougueusement. Ses lèvres à peine décollées des siennes, elle chuchote au Jedi le piège dans lequel est coincé Campeur et lui demande de le sauver. Séparés par les hommes d'Adasca, Zayne est emmené plus loin. Jarael n'est pas au bout de ses surprises puisque c'est désormais une autre figure bien connue qu'elle voit débarquer avec Squint. Même si la situation semble compliquée, l'espoir renaît un temps. En effet, le Jedi Lucien arrive à son tour...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Zayne Carrick figure assurément parmi les meilleurs personnages créés dans l'univers non-canonique des comics Star Wars. Avec ce quatrième album, la série consacrée aux Chevaliers de l'Ancienne République conserve les qualités entrevues jusqu'ici. Le scénariste John Jackson Miller écrit un récit bigrement efficace où les fans de Star Wars pourront se délecter de créatures horribles à souhait, de scènes d'action dynamiques et de rebondissements à foison. Les Exorgoths rappelleront inévitablement les fameux vers des sable de Dune. Bien évidemment, l'ensemble est saupoudré d'un brin d'humour que ce soit par le biais de dialogues ou de certains personnages. Nous évoquerons également le combat entre Zayne et Raana, que l'on peut voir sur la couverture de Colin Wilson, qui fait progresser l'histoire générale à grand coups de sabre lasers et d'ascenseur émotionnel. Du côté des dessins, cet album souffle le chaud et le froid avec un Bong Dazo dont le trait manque un peu lisibilité parfois et un Dustin Weaver qui impressionne au départ puis se fait inconstant. Pour le second, la raison se trouve peut être dans l'encrage de Dan Parsons qui se fait plus fin, voir absent. Même si les dessins auraient pu hisser encore un peu plus cet opus au sommet, ce 4e album remplit parfaitement sa mission.