L'histoire :
Parmi les dix récits compilés dans cet album, se trouvent :
- La conscience du seigneur noir : Sur la planète Cheelit, le seigneur Vador joue au Chemin du feu, un jeu semblable aux échecs mais à grandeur réelle. Pendant ce temps, à l’extérieur du bâtiment, deux stormtroopers patientent en discutant. Un homme encapuchonné s'approche alors d’eux. Il se nomme Clat le confesseur et fait ressortir les secrets les plus intimes de leur vie, les forçant ainsi à se suicider. Cet ennemi de l’Empire pénètre ensuite dans le palais et interrompt la partie en cours. Il veut attenter à la vie de Vador et s’approche de lui. Mais le serviteur de l’Empereur est bien plus malin qu’escompté…
- Le vol du faucon : L’usine d’astro-ingénierie Millénium vient de créer un nouveau type de vaisseau révolutionnaire. Celui-ci plait fortement à l’Empire, qui passe commande. Mais l'engin est alors subtilisé par un rebelle…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le nom d’Alan Moore est très connu des amateurs du 9e art, étant donné le grand nombre de chefs d’œuvre qui ornent sa carrière. Pourtant, nombre de ses titres de jeunesse ne sont plus ou n’ont même jamais été disponibles en France. Après les Inédits et les Introuvables (publiés chez Soleil) du créateur de Watchmen, les éditions Delcourt réunissent ici les diverses apparitions de Moore sur la série de comics Star Wars. Une démarche intéressante, puisqu’en plus, l’éditeur a jugé bon d’inclure d’autres histoires créées à la même époque, par des comparses anglais de Moore. On croise ainsi par exemple Steve Moore et Alan Davis. Les dix récits obtenus fleurent bon les années 80. Tous sont intéressants et présentent des auteurs particulièrement en forme, lorsqu’il s’agit de revisiter la thématique de la science-fiction. Quitte à ne voir parfois dans l’univers fourmillant de George Lucas, qu'un prétexte à tenter des approches narratives originales. Tous les récits ne mettent certes pas en vedette Han Solo, Leia ou Luke, mais les héros emblématiques restent tout de même très présents, ce qui ravira les fans de la première trilogie (les épisodes 4,5,6). Visuellement, les différents dessinateurs s’en sortent aussi très bien. Personnages et décors sont soignés, seule la colorisation parait un peu datée. Amateurs nostalgiques de Star Wars ou de récits SF, ces Mondes infernaux vous font sévèrement de l'œil !