L'histoire :
Recalé en tant que pilote, le lieutenant Janker Sunber est en revanche devenu un soldat loyal et zélé de l’infanterie impériale. Il prouve sa valeur sur le terrain en dépit d’une bureaucratie un peu lourde et de l’hostilité de ses supérieurs. Sur Maridun, une planète marécageuse, il fait partie d’un bataillon commandé par le général Ziering, en route pour un avant poste minier. D’un côté, son capitaine semble en prendre un malin plaisir à le rabaisser devant ses hommes, tandis qu’il est plutôt soutenu par le général. En chemin, ils sont attaqués par des autochtones, les Amanins. Sunber trouve les bons réflexes défensifs pour ses hommes, ce qui n’échappe pas aux yeux du général. La raison de cette attaque est encore incompréhensible et tout l’escadron est déployé. A leur arrivée, ils découvrent avec stupeur que l’avant poste est désert et complètement dévasté. Comme la nuit tombe, les forces impériales construisent une barricade pour se protéger d’une éventuelle nouvelle attaque…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Une fois n’est pas coutume dans la saga Star Wars, cet épisode place les gentils dans le camp de l’Empire. S’il existe un mystérieux lien entre le jeune lieutenant Sunber, personnage central de l’histoire, et Luc Skywalker, comme l’explique le résumé du cycle, ce rapport n’est pas encore clairement explicite dans le scénario. Le lecteur est donc impatient mais nullement déçu. En effet, ce premier tome décrit pleinement la personnalité de Sunber, et en particulier son acharnement. La trame principale, plutôt simple, est d’ailleurs plus orientée sur cet aspect que sur la complexité du scénario. On comprend que le héros fait son possible pour se faire valoir auprès de ses supérieurs et gravir les échelons rapidement. Son escadron est pris dans une embuscade ; la bataille est longue, éreintante pour lui, mais drôlement bien menée par le scénariste Welles Hartley. Il ne s’agit pas que de bêtes attaques collées les unes aux autres ; bel et bien présente, la stratégie accorde beaucoup de tension au combat. Lasers, lances, tout y est. Dans l’ensemble, les dessins sont bien faits, les scènes de bataille apportant le réalisme et le dynamisme idoines, avec une colorisation élaborée, atypique, mais assez plaisante.