L'histoire :
Luke a beau avoir eu une enfance austère sur Tatooine, il eut tout de même des amis très fidèles. Outre Biggs avec qui il intégra la rébellion, il fit aussi les 400 coups avec Janek Sunber dit Tank. Ce dernier n’eut toutefois pas le même parcours puisqu’il s’engagea auprès de l’Empire. Il y gagna rapidement du galon et dirigea les troupes de main de maître, faisant tomber nombre rebelles. Seulement, alors qu’ils s’étaient perdus de vue, Tank croise de nouveau la route de Luke au cours d’une bataille… dans le mauvais camp. Devant cela, une véritable incompréhension se crée dans l’esprit de l’officier impérial : a-t-il choisi la bonne voie ? Janek est quelqu’un de dévoué et plutôt que de trahir son camp, il donne toutes les informations qu’il a sur son ami d’enfance à Dark Vador. Tank n’est pas le seul à avoir l’esprit perturbé par cette brève rencontre. Luke ne sait pas trop quelle démarche adopter. Les missions qu’il dirige sont néanmoins couronnées de succès, mais à sa grande surprise, il reçoit un message de Janek lui disant qu’il aimerait rejoindre la rébellion. Ses dires sont-ils crédibles ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans une galaxie pas si lointaine (la notre), existe un phénomène culturel dépassant les générations qui, depuis son apparition, a su profiter de tous les médias existant afin de donner un peu de bonheur à ses amateurs. Avec un début comme celui-ci, vous aurez inexorablement compris qu’il s’agit du phénomène Star Wars et de ses produits dérivés : outre les films, les dessins animés, les jeux vidéos, les romans, les figurines, les mugs, etc. L’univers créé (et fortement emprunté) par George Lucas a inspiré les auteurs du 9e art US. Les séries Star Wars sont multiples et certaines comme Rebellion nous dévoile un personnage inexistant jusqu’alors dans la version « live ». Nous avions fait connaissance avec Janek Sunber, un officier impérial, dans le précédent tome… cette fois-ci, celui-ci va devoir faire un choix et l’assumer : servir l’Empire ou s’engager dans la rébellion. Malgré quelques idées intéressantes, le récit ne décolle jamais vraiment. Les réactions des personnages sont extrêmement prévisibles et l’histoire ne devrait plaire qu’aux plus gros fans de la saga. Les dessins réalisés conjointement par Michel Lacombe (scénariste de l’excellent Académie des chasseurs de prime) et Brandon Badeaux sont de bon niveau et rattrapent quelque peu le bilan plutôt mitigé du scénario. Un tome inédit, donc, et qui devrait plaire à l’élite amatrice de Star Wars…