L'histoire :
Cet album contient trois histoires :
- Course d'Obstacles : Le Ghost, en besoin de réparations, fait un arrêt sur la station Osiris, dirigée par Galus Vez. Celui-ci, plutôt que d'accepter un paiement pour les pièces de rechange, propose à Hera de participer à une course. Si le Ghost gagne, ils auront les pièces mais s'ils perdent, le vaisseau reviendra à Galvus...
- Apprendre la Patience : Kanan tente d'enseigner l'usage de la Force à Ezra. Mais ce dernier est gêné par la frustration qu'il éprouve, ce à quoi Kanan lui répond de s'armer de patience. Peu de temps après, le Ghost se réfugie en plein cœur d'une tempête ionique afin d'échapper aux troupes impériales. Les systèmes du Ghost lâchent les uns après les autres...
- Le Faux Jedi : Kanan atterrit en catastrophe sur une étrange planète et perd conscience peu après. Il se réveille et découvre qu'il a été secouru par les habitants d'un village proche. Ce village est sous la tutelle d'un protecteur, Yeleb. Il se trouve que ce Yeleb prétend être un chevalier Jedi...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Situées entre les épisodes III et IV de la saga cinématographique, Star Wars Rebels est une série animée suivant les aventures d'une petite bande hétéroclite d'aventuriers tentant de survivre au sein d'une galaxie sous l'emprise du côté obscur de la Force. Voilà pour le pitch principal qui, s'il n'est pas très recherché, est quand même prometteur (au moins, on ne parle pas politique). Ce premier album suit donc nos héros à travers trois courtes aventures sans lien l'une avec l'autre. À l'écriture, Martin Fisher va au plus simple et envoie à chaque fois les héros au cœur de l'action ou dans une situation épineuse sans, toutefois, expliquer comment ils en sont arrivés là. D'où un petit sentiment d'inachevé et on aurait sans doute préféré une ou deux aventures plus riche en développements. Les artistes font le travail et c'est Ingo Römling qui sortira gagnant avec un dessin riche, coloré et surtout plus arrondi que le trait anguleux de Bob Moleworth. Même si ce dernier a un dessin proche de celui de la série, celui de Römling est plus... chaleureux, les personnages plus expressifs. On regrette que Römling n'ait pas illustré Le Faux Jedi qui se trouve être le meilleur récit de l'album avec une tonalité plus obscure mais aussi un intérêt plus marqué pour l'essence même de l'ordre Jedi. Un bon album, en général, donc, mais on aurait aimé des récits et des dessins qui soient tous à la mesure de ce que les auteurs offrent de mieux, ici.