L'histoire :
4000 ans avant la destruction de l’étoile de la mort, l’Ancienne République est un gouvernement légendaire qui unit la galaxie sous la loi sénatoriale. A cette époque, des guerres terribles sont menées par les chevaliers Jedi contre les anciens seigneurs Sith. Les guerres Mandaloriennes ont épuisé les ressources de l’Ancienne République jusqu’à leurs dernières limites. Avec toutes leurs forces envoyées sur le front, les systèmes de la Bordure Extérieure menacent de tomber dans l’illégalité, y compris la cité-monde de Taris, autrefois centre commercial prospère, devenue le champ de bataille de gangs criminels rivaux. Ici comme ailleurs, la République délègue de plus en plus le maintien de l’ordre aux chevaliers Jedi et à leurs élèves. Zayne Carrick est le Padawan du grand maître Lucien. Il peine beaucoup dans sa tâche et redoute de ne pas être adoubé avec ses camarades. Comme d’habitude, il est en retard pour la cérémonie, mais lorsqu’il entre dans la salle, il découvre avec effroi ses amis Padawans morts et leurs maitres, debout près d’eux, leur sabre laser à la main. Zayne doit alors échapper à ses anciens maîtres qui l’accusent d’avoir assassiné ses compagnons d’entraînement. Il va trouver des alliés inattendus, par exemple l’escroc Snivvian, mais aussi une équipe de réfugiés de la planète Taris…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’univers de Star Wars continue de s’étendre dans l’univers Delcourt. Chevaliers de l’ancienne république est est déjà la 13e histoire associée à cette célèbre saga. Celle-ci commence bien avant l’épisode I. Zayne voit ses maîtres debout devant ses amis Padawans étendus morts. Le thème de l’élève Jedi fugitif est intéressant et le décor d’un conflit planétaire entre la République et les Mandaloriens renforce encore le formidable attrait qu’exerce la série. Tout au long de l’histoire, Zayne – et donc le lecteur – comprend petit à petit les desseins des Jedis assassins formant une sorte de confrérie secrète, dont le but n’est pas entièrement de faire le mal. Evitant tout manichéisme, le scénariste a bien fait en sorte que les maîtres Jedi ne fassent pas trop « méchants » et c’est tant mieux. Pourtant, le dessin est de qualité moyenne. D’un côté, les scènes d’actions sont réussies et la planète Tarus est assez bien mise en relief sur les plans larges. En revanche, la séquence lors de laquelle les Jedi entrevoient l’avenir est dessinée très grossièrement. Il est un peu décevant de voir des dessins sur une page entière ressembler plus à des esquisses qu’à un travail peaufiné. De même, sur de trop nombreuses vignettes, les visages ne sont pas dessinés avec soin. En revanche, les couleurs sont parfaitement réalisées. L’épisode de la cantina est très réussi et les jeux de lumière des sabres lasers rendent les vignettes réalistes et très dynamiques.