L'histoire :
Un vaisseau atterrit sur Odryn où résident Borjak et son peuple les Féeorin. A son bord se trouve le Jedi nommé Céleste Morne. D’emblée, des tensions se font sentir : la jeune Jedi est sensée être la seule étrangère sur Odryn mais elle est accompagnée par deux créatures servant de porte bagages. A l’intérieur, se trouvent en fait Zayne Carrick et Gryph, qui sont toujours la cible de nombreux traqueurs. Une fois à l’intérieur du sanctuaire, Borjak qui les accompagnait jusqu’alors, les laisse seules. Céleste Morne et les autres en profitent pour explorer les lieux. Ils découvrent rapidement la trace de nombreuses reliques d’armes Siths. En cherchant un peu plus, Zayne et Gryph aperçoivent même un curieux casque faisant l’objet de toutes les attentions d’un chercheur, de par l’aura qui en émane. Les deux amis pensent donc avoir assez d’éléments pour prévenir les Jedis. Mais alors qu’ils sortent de la grotte, ils trouvent le moyen de se faire attraper par des Fééorins puis ils goûtent aux joies des geôles. Pour Borjak, la décision est simple : ils doivent mourir !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
John Jackson Miller fait parti avec Rob Williams et John Ostrander des scénaristes les plus vus dans la saga BD Star Wars. Pour preuve, ces 3 scénaristes ont d’ailleurs intégré la sélection d’auteurs ayant eu droit de s’atteler à l’excellent crossover Star Wars Vector. Depuis le début de la série Chevaliers de l’ancienne république, le scénariste nous propose de suivre les péripéties de Zayne Carrick, un Jedi maladroit mais talentueux. L’histoire de ce personnage est vraiment bien écrite, une fois encore dans ce tome. On y suit les « exploits » de ce chevalier et de son ami Gryph avec un réel plaisir. Le récit et ses rebondissements, bien amenés, sont accrocheurs, mais nous serons moins dithyrambiques quant aux dessinateurs. Le tome commence pourtant de belle manière, mais Bong Dazo déçoit par la suite, avec des planches moins fignolées. Le second chapitre donne même l’impression d’être réalisé par un tiers, c’est dire ! Globalement, le résultat n’est pas mauvais, mais l’inconstance est regrettable. Le rythme de parution (un chapitre par mois aux Etats-Unis) n’y est peut être pas pour rien… Une saga qui vaut vraiment le coup, pour peu qu’on passe outre le visuel.