L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
- La quête des Jedi (2/4) : Deux jeunes Jedi, Anakin Skywalker et Obi-Wan Kenobi, ont été chargés de protéger un cargo du danger que lui fait courir Krayn, un trafiquant d'esclaves, pirate de son état...
- The Old Repiblic : Risques de paix (4/4) : la jeune Jedi Satele Shan s'est fait un devoir d'informer le Sénat de l'attaque menée contre le vaisseau de son Maître Jedi Dar'Nala, alors même qu'un traité de paix vient d'être signé ! Hélas, les hauts dignitaires restent sans réaction, abasourdis par la nouvelle de la mort de Dar'Nala. Satele, le Lieutenant Tavus et Fortriss Gall partent pour Dantooine. En chemin, ils apprennent également la mort de Maître Zym et le bombardement de la Tour du Sénat...
- Jango & Boba Fett : liens de sang (2/4) : Jango Fett a été le plus redouté de tous les chasseurs de primes de la galaxie, et son fils Boba s'est montré digne de sa réputation. Mais une affaire va aussi lui apprendre qu'on ne connaît jamais vraiment ses proches, ni même son père...
- Et retrouvez aussi des dossiers sur les coulisses des studios de dessin, sur les auteurs et les personnages de la saga !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On a beau être familiarisé avec cette parution, dont la maquette est en constante progression, sa conception continue pourtant à nous interroger. Proposer en effet un magasine dont une bonne partie (entre un tiers et un quart) contient autre chose que la BD Star Wars reste un concept très étrange. A mi-chemin entre le support commercial et le produit dérivé. Une fois de plus, le fan a bon dos, et s'imaginer que des dossiers sur l'univers de la Guerre des Étoiles pourraient compenser une faible qualité des séries traduites du comics est une grossière erreur. Passe encore pour les focales accordées aux auteurs, à qui il est juste de rendre hommage, mais alors que dire sur les fiches de personnages ? Et pourquoi pas des trading cards, tant qu'on y est ? Bref, ce mois ci le pur contenu BD laisse également un sentiment mitigé. On passera très vite sur les deux premières séries, au scénario globalement aussi mièvre que son traitement graphique : l'ensemble ressort d'une grande banalité . Heureusement, la dernière série se taille la part du lion. Et c'est un régal pour les yeux. Avec son traitement graphique incroyable (une sorte de peinture digitalisée), Chris Scalf embarque le lecteur dans les aventures des chasseurs de primes clonés. Un peu de frisson, mais une maigre consolation tout de même !