L'histoire :
Quelque part en Iran, un vent de panique agite les forces armées. Une occidentale aurait subtilisé le bijou sacré, le collier de Sharaham. Les miliciens décident donc de retirer le voile recouvrant le visage de toutes les femmes et ils tombent ainsi sur la voleuse ! Il s'agit de Lara Croft, fille du Lord Henshingly Croft, la célèbre chasseuse de reliques. Usant de ses deux armes à feu, effectuant quelques acrobaties, elle parvient à s'enfuir. C'est finalement en hélicoptère qu'elle retrouve son majordome, Hartford Campton, qui l'emmène en Israël où se trouve son mandataire. Sa mission suivante lui est confiée par Paris d'Arseine. Il s'agit pour elle de dénicher le masque de la méduse, un objet de très grande valeur qu'aurait porté la gorgone de la légende. Le dernier endroit où se serait trouvé l'item est un bateau qui aurait sombré. Heureusement pour miss Croft, d'Arseine lui annonce avoir trouvé l'emplacement de l'épave…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Qui est Lara Croft ? Si vous ne savez pas répondre à une telle question, c'est que vous avez probablement passé la dernière décennie dans une grotte ! A l'origine, il y a un studio de développement (Core Design) qui souhaite créer un jeu vidéo inspiré d'Indiana Jones mais qui, faute d'argent, n'en obtient pas les droits. L'idée de génie de Toby Guard est alors de remplacer le célèbre quinquagénaire à chapeau, par une plantureuse jeune femme, Lara Croft. Le jeu sort dans un premier temps sur Playstation (la première du nom) avant de déferler sur les autres supports grâce à son énorme succès. Depuis, celui-ci est tel que de nombreuses suites débarquèrent (plus ou moins bonnes d'ailleurs), et que deux adaptations cinéma eurent lieux, avec Angelina Jolie. Dès 1999, une adaptation de la saga vidéoludique en version comics fut mise en chantier sous l'égide de Dan Jurgens (Superman). La série comptera au final 50 chapitres et plusieurs crossovers avec Witchblade ou Darkness, entre autres. Certains auteurs de renom participèrent même au projet, le temps d'une couverture : Billy Tan (Darkness), Adam Hughes (DareDevil) ou Michael Turner dans le cas présent. Pour ce premier tome, nous suivons la belle dans la recherche d'un objet soit disant magique qui aurait appartenu à la mythique gorgone. Avec un scénario que ne renierait pas George Lucas sur Indiana Jones, Dan jurgens nous offre une histoire pleine de rebondissements avec un nombre de pays visités assez élevé, illustrés de belle manière par Andy Park. Ses décors, importants dans ce type de récits, gagneraient toutefois à être encore plus présents, afin d’insister sur la sensation de dépaysement. Au final, ce premier opus dépasse ce qu’on pouvait attendre d’un produit dérivé (ce qu'elle est), basique et sans saveur. La série est loin d'être bâclée et se révèle même fort prometteuse (contrairement à Warhammer, par exemple)…