L'histoire :
Après une petite session d'entrainement au tir sur cible, Lara Croft rentre chez elle, seule, sur un luxueux bateau, laissant Chase Carver dans l'expectative de les voir à nouveau en couple. Le matin venu, une femme monte sur l'embarcation. Elle vient postuler à la place d'assistante laissée vacante. Elle explore les couloirs et pièces, et trouve Lara encore au lit. Le plus surprenant pour les deux femmes n'est pas leur rencontre, mais le cadavre qui se trouve au sol, aux côtés d'un curieux objet : l'Œil de Shaharettin. Selon la légende, cette sphère permettrait de voir l'avenir… Lara n'a pas le temps de se remettre de ce réveil, que des hommes armés faisant partie des « Seigneurs de Minuit », un groupe secret fondé le jour de l'indépendance des Etats-Unis, se font menaçants. Lara et sa nouvelle assistante, se nommant Madeline Hovan, réussissent à fuir et se rendent au Mexique…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier volet de Tomb Raider nous avait surpris par sa très bonne tenue. Rarement un produit dérivé (surtout d'un jeu vidéo) n'avait su aussi bien s'adapter à l'univers du 9e art. Avec ce second tome, les bonnes impressions se confirment. La sublime Lara Croft a trouvé des aventures à sa mesure ! Lieux dépaysant, fusillades en pagaille et rythme sur-vitaminé sont les ingrédients de cette formule concoctée par Dan Jurgens (La mort de Superman). Après un prologue savamment exécuté, la belle aventurière se retrouve à devoir protéger un orbe légendaire d'un groupe terroriste dont les origines remonteraient au jour de la déclaration d'indépendance des Etats-Unis. Une fois encore, le scénario ne brille pas par son originalité… mais par son efficacité : les rebondissements sont multiples. Et les dialogues soignés : Lara se fend même de quelques répliques assez amusantes. Visuellement, le travail d'Andy Park est exemplaire. L'ensemble est travaillé, les détails présents et l'héroïne bénéficie d'une attention toute particulière. Sans être innovant, il fait partie de l'école « Top Cow » à l'instar de Michael Turner ou de Marc Silvestri et les similitudes visuelles sont nombreuses. Son style est propre et soigné, que demander de plus ? Nous restons dans l'expectative de découvrir la suite… vraiment sympa !