L'histoire :
Les Kaiju sont une forme d'extraterrestres qui dévastent des millions de planètes dans l'univers. Ils ont jeté leur dévolu sur la Terre, transformant la quasi totalité de la surface en désert. Mais leur arrivée déclenche aussi l'émergence du pouvoir UltraMega. Trois humains en ont été investis. Lorsqu'ils l'utilisent, ils se transforment en géants et son capables de déclencher des coups dont la puissance est supérieure à une frappe nucléaire. Hélas, ils n'ont pas pu vaincre les envahisseurs. Tout espoir semble perdu, quand, une nouvelle fois, le pouvoir Ultramega s'incarne dans un tout jeune garçon. Arrivera-t-il à vaincre les Kaiju, ou le sort de la Terre est-il voué à un éternel recommencement ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le moins qu'on puisse dire, c'est que le premier tome de la série nous avait déplu. A nos yeux, James Harren proposait une série au thème cataclysmique ultra classique, traité de façon trop facile avec le recours systématique à de la baston gore. Avec cette suite et fin, l'auteur infléchit notre impression en ayant recours à une narration qui fait appel, enfin, au mystère. Nous avions quitté l'histoire au moment où tout semblait perdu pour ce qu'il reste de l'humanité et nous voilà plongé avec le début de ce volume dans un monde extrêmement inquiétant. Le lecteur devient spectateur d'un monde où tout est étrange : les créatures qui le peuplent désormais, une nature qui a complètement muté et des villes qui ressemblent à des pièges mortels. Le talent de dessinateur de Harren embarque donc le lecteur et il a l’intelligence d'éclater la narration avec de nombreuses ellipses, si bien qu'on est totalement envahi par un sentiment énigmatique et c'est là que c'est fort, parce que cela colle cette fois-ci totalement au monde qu'il a créé. Les scènes s'enchaînent comme des pièces d'un puzzle qui va se constituer progressivement, jusqu'au classique fight final. Alors ce second volume n'enlèvera pas le sentiment mitigé qu'on gardera de la série, mais il a le mérite d'en rehausser le goût que son début nous avait laissé.