L'histoire :
Partis chasser le gibier pour le groupe, Rick et Shane s’engueulent autour de la relation que ce dernier a entretenue avec Lori, la femme de Rick. Voyant Shane tenir son père en joue avec son fusil, Carl, le fils de Rick, tire et tue son co-équipier. Une fois l’enterrement effectué, Rick, en chef du groupe, décide que la troupe doit partir. Les problèmes ne sont pas seulement liés aux zombis : sur la route, de nombreux véhicules gênent le passage. Ainsi en poussant une voiture en travers de la chaussée, Rick voit arriver une ombre qu’il pointe avec son arme. Il s’agit pourtant bêtement de survivants, au nombre de trois. Le plus âgé est Tyresse, père de Julie seconde rescapé, accompagnée de son petit ami Chris. Rick se lie rapidement d’amitié avec ce nouveau quadragénaire, faisant de lui un membre actif du groupe dans la protection des zombis. Un soir, Lori a l’air troublée et s’écarte du feu de camp. Rick s’approche d’elle et lui demande, inquiet, ce qui ne va pas. Sa femme lui avoue alors qu’elle attend un nouvel enfant…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis le début, le scénariste Robert Kirkman n’a pour intention principale, non pas de nous effrayer avec des ressorts gores ou spectaculaires, mais plutôt de nous montrer comment son personnage principal Rick Grimes va survivre au gré des situations se présentant à lui. Une approche un peu moins conventionnel pour une série où l’horreur se tapit derrière chaque ombre. D’ailleurs, ce second tome est moins axé sur l’appétit des zombies et nous confirme l’objectif du scénariste, également auteur d’Invincible, une série anticonformiste sur les super héros, et de Marvel Zombies. Le passage de relai entre dessinateurs (nous sommes passés de Tony Moore à Charlie Adlard, à la fin du premier volume) montre par moments une baisse de régime dans la qualité des dessins, notamment dans la finition des visages, zombies ou personnages principaux. Les influences de films mythiques sont également moins présentes, donnant par là même son véritable ton à la série. Poursuivant de manière fort plaisante, cette série n’aura au final qu’un seul défaut : le dessin moins fignolé de Charlie Adlard. Mais ne gâchons pas notre sadique plaisir, Walking Dead est une des rares séries à être intéressante et originale dans son approche.