L'histoire :
Le pénitencier n'a pas tenu, le refuge de Rick et de ses compagnons a rompu sous les assauts du Gouverneur et des zombies, qui en ont profité pour s'engouffrer dans les brèches. Rick et Carl ont même du abandonner Lorie et Judy toutes deux tuées lors des combats. Désorientés, éplorés, le père et le fils réussissent à fuir et à trouver refuge dans une maison éloignée. Mais à peine sont-ils installés que Rick tombe. Sa blessure n'est pas encore totalement cicatrisée et elle le fait souffrir. Carl voit bien que son père est mal en point… les jours suivant, il craint que son père ne devienne lui aussi un zombie. Ceux-ci d'ailleurs sont assez peu nombreux dans le périmètre et Carl les abat les uns après les autres. Lorsque Rick reprend connaissance, il a conscience que des choix sont à faire. Il doit notamment trouver de la nourriture pour tous deux… Ils partent ainsi explorer les maisons alentours. Un jour, de retour d’une petite expédition, Rick entend le téléphone sonner et décroche. Au bout du fil, la voix d'une femme…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette série ne s'essoufflera donc jamais ! C'est en tout cas le postulat que l'on peut faire après 9 tomes brillamment orchestrés. Après nous avoir fait subir des rebondissements violents et émouvants, le duo Kirkman-Adlard remet le couvert, avec un nouveau cycle qui s'annonce une fois encore palpitant. Le héros incarné par Rick a de quoi être désœuvré. Depuis le début de la série, il a perdu de nombreux amis, sa main s'est pris une balle, sa femme Lorie (pas la chanteuse) et leur bébé son morts. Il y aurait de quoi devenir suicidaire, mais l'ancien policier n'a pas le choix, il doit protéger son fils ! Kirkman met l'accent sur les relations entre les personnages – ce qui a toujours été la force de la série – mais cette fois-ci, il nous montre encore sa grande capacité à nous faire frissonner. Notamment, lorsque Carl se retrouve confrontés à plusieurs zombies et se retrouve acculé… Le scénario est exemplaire, les rebondissements nombreux et Kirkman se permet même, au travers d'un personnage, de commencer à évoquer les origines du fléau. S’agirait-il d’une fausse piste ? Il nous évoque même l'existence de meutes de zombies… Charlie Adlard, quant à lui, fait « du Adlard », c'est à dire qu'il nous propose un dessin légèrement anguleux, presque sec dans les traits, un encrage soigné et des zombies jouissivement épouvantables. Une réussite une fois de plus ! Walking Dead fait parti du fleuron actuels des comics publiés en France. Logique, donc, que les projets affluent, notamment pour une certaine adaptation en série télévisée… Un tome indispensable, qui fait aussi office de guide de survie, en cas d'attaque de zombie.