L'histoire :
Se réveillant au beau milieu de la nuit, Rick vient relayer Abraham de son tour de garde. Depuis la mort de Lori et de leur fille, lors de l’assaut sur le pénitencier, l’ancien policier tombe petit à petit dans la folie et utilise un téléphone pour tenir une conversation avec sa femme décédée. Au petit matin, le groupe reprend sa route vers Washington, s’arrêtant au passage dans une ville afin de se ravitailler. Durant une pause pour la nuit, Glenn note rapidement l’absence de sa femme Maggie et il part la chercher. Il la retrouve dans la forêt, juste à côté, pendue à un arbre. Paniqué, il appelle les autres et la détache. La pensant morte, Abraham demande à Glenn de s’écarter afin qu’il l’élimine, avant qu’elle ne devienne un mort vivant. Mais Rick intervient afin d’éviter cela. Heureusement, car quelques secondes plus tard, Maggie se réveille. Le geste de Rick crée des tensions avec Abraham, qui n’accepte pas de se sentir menacé. Un peu plus tard, Rick demande à faire une halte, il souhaiterait faire un détour près de la ville où il habitait, afin d’y récupérer les armes se trouvant dans l’armurerie de la police. Accompagné de Carl et d’Abraham, il trouvera quelque chose de totalement imprévu…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme tout le monde le sait, la drogue est une substance interdite (et nocive) et son usage provoque une addiction dont on a le plus grand mal à se débarrasser. Or, au regard du – déjà – 10e tome de Walking Dead, on se demande si Robert Kirkman ne serait pas un dealeur. Plus les chapitres passent, plus les personnages font ce qu’ils peuvent pour survivre, plus les effets de manque viennent à se faire ressentir : il nous faut à chaque fois une nouvelle dose, et vite ! Suivre les péripéties de cette bande de survivants, à l’effectif plus ou moins élastique, devient une hantise ! On attend fébrilement l’annonce et l’arrivée de chaque nouveau recueil, la bave aux lèvres et une sueur froide coulant le long de notre échine. Grâce à son impressionnant talent, le scénariste réussit à jouer avec nos nerfs, sans pour autant nous perdre un seul instant. De quoi nous rendre un peu plus fou à chaque fois. Le récit se compose de rebondissements étonnants, jonchés de pistes narratives et de contre-vérités. Dans ce tome, une nouvelle interrogation s’impose : après avoir survécu au pire, ce qui attend Rick et les autres n’est-il pas encore plus horrible ? Tout ça pour essayer de trouver la solution à cette invasion moribonde et puante de cadavres. Et que dire de Charlie Adlard qui, au fil des tomes, nous impressionne un peu plus par sa grande maîtrise. La folie qu’il réussit à retranscrire au sein de ses planches n’a d’égal que le scénario dantesque de Kirkman. Walking Dead pique, démange, fait un drôle d’effet à chaque tome, mais reste au final une drogue légale. Profitez-en vite, avant qu’il y ait pénurie !