L'histoire :
Les nuits de Londres sont mouvementées depuis qu'un troisième cadavre a été retrouvé. Il s'agit d'Hopkins, un avocat. Parmi la foule de bédouins, un homme, Edward Grey, s'avance. Surnommé le chasseur de sorcières, il est un agent privé obéissant aux ordres directs de la Reine Victoria, imposant ainsi une autorité spéciale aux forces de l'ordre. A peine observe t-il le corps sans vie du juriste qu'il aperçoit Lord Wellington, un des collègues du défunt. Edward Grey l'interroge une fois arrivé chez lui. Il apprend que depuis la découverte d'un étrange squelette lors d'une expédition avec plusieurs spécialistes, les morts suspectes se multiplient. Lord Wellington est le dernier en vie, jusqu'à ce qu'une créature se rapproche lentement de lui et le morde férocement...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Delcourt poursuit la publication des nombreux spin-offs de l'univers d'Hellboy. Après Abe Sapien, Lobster Johnson et B.PR.D., c'est à un récit plus ancien, dans la mythologie de Mike Mignola, auquel nous avons droit. Witchfinder raconte les enquêtes paranormales d'Edward Grey, un personnage entrevu dans la saga Au nom du diable et croisé discrètement de-ci de-là. En grand fan de l'époque victorienne, c'est bien sûr à la fin du 19ème siècle que Mike Mignola situe l'action. Le récit conserve d'ailleurs parfaitement les codes bien connus des fans et participe un peu plus à la construction de cette fresque mythologique unique. Chose étonnante, on retrouve Ben Stenbeck, le dessinateur de Lord Baltimore, en charge du visuel de Witchfinder, qui est en réalité une prestation plus ancienne et surtout la première collaboration entre les deux hommes. Sans grande surprise, ce Witchfinder plaira forcément aux fans de l’œuvre de Mignola.