L'histoire :
Après avoir fait un saut temporel, Ash se retrouve enfin dans son monde, le nôtre, et y regagne sa vie d’antan comme magasinier chez Prixbas. Avec sa compagne Sheila, Ash cumule les dettes, les retards et les gaffes… Ce qui ne l’empêche pas d’être admiré par les filles de son entourage. Mais il n’y a pas que les filles qui s’intéressent à lui, car les deadites, sortes de zombies, en ont après lui et c’est de nouveau la pagaille ! Et c’est en utilisant le Livre des Morts, le Nécronomicon, que les forces du mal propulsent Ash dans le temps, mais nul besoin de plan bien réfléchi, Ash fait ce qu’il sait faire de mieux : trancher en fines lamelles du mort-vivant et saura pour sûr, remettre de l’ordre et revenir dans son monde.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Shop till you drop dead fait suite au film de Sam Raimi Evil Dead 3 en suivant les aventures de Ash. Il fait aussi suite au comics Army of Darkness : Ashes to Ashes des Editions Dynamite Entertainment (paru en 2005) et réédité en 2019 par les Editions Reflexions. Il ne fait donc pas suite à la série TV (déclinée en 3 saisons) dont l’histoire se passe bien plus tard, mais on y retrouve bel et bien cet Ash, forcément fidèle à lui-même, avec toujours une bonne dose d’humour et de ringardise. Pas de lien non plus avec la suite en BD Ash vs. Evil dead 2 : la série parue chez Vestron. Voilà pour le contexte et la continuité des affres du personnage. James Kuhoric connait ce dernier, pour l'avoir mis en scène dans de nombreuses situations (contre Jason, contre Freddy et dans bien d'autres histoires encore) et sa collaboration avec Nick Bradshaw et Sanford Greene au dessin fonctionne bien, C’est bien fourni, détaillé, ça saigne, ça splashe à foison ! Après cet en-cas saignant à souhait, s’en suivent quelques illustrations et propositions de couvertures et pour finir, 6 mini-histoires, qu’on aime ou qu’on n’aime pas, ça ne dure pas bien longtemps. C’est très court et il ne faut pas toujours chercher bien plus loin que le coté totalement loufoque.En conclusion, ces mni-récitsi n’apportent pas grand-chose. Ça reste dans l’ensemble gentillet et s’adresse avant tout aux fans de la série initiale des années 80. Les plus jeunes n’ayant pas vu et ou connu cela, on peut parier que ceux qui ont vu le remake de 2013 et la série TV n’y trouveront peut-être pas leur compte dans cette industrie du « toujours plus trash » à laquelle ils sont pourtant majoritairement habitués.