L'histoire :
Danielle est partie chercher sa nouvelle paire de lunettes chez l’ophtalmo. En sortant, elle appelle ses enfants et leur donne les consignes pour mettre le poulet au four. Alors qu’elle regarde une horloge publique, un éclair en jaillit. Un drôle de type en sort et envoie des décharges électriques tout autour de lui. Prise de panique, Danielle s’enfuit vers le chantier juste à côté. Elle espère que cet individu ne la poursuivra pas. Ce n’est pas le cas... Or, alors que la situation semble désespérée, le temps se fige. Un homme en costume sombre, portant une cape et un masque, plane vers elle. Pour survivre, il lui demande de faire strictement ce qu’il lui ordonne. Puis le temps reprend son cours. Le dangereux individu continue d’attaquer en direction de Danielle. Lui envoyant une bouteille de gaz, le mystérieux sauveur réussit à mettre KO son vis-à-vis. Il lui explique alors être un split second-man, quelqu’un doté de pouvoirs temporels. Rapidement, les médias s’emparent de cet étonnant sauveur et le surnomment le Traveler...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après avoir créé bon nombre de super héros pour le compte de Marvel, Stan Lee s’est encore lancé dans un nouveau projet en 2010, à l’âge de... 88 ans. Après les mangas, il a en effet été sollicité par Boom ! Studios pour créer de nouveaux personnages. Trois séries sont déjà sorties aux USA et la première arrive enfin en France. Il s’agit de The Traveler, mystérieux type en costume doté de capacités temporelles. Reprenant donc le concept de Stan Lee, Mark Waid crée ici une histoire extrêmement mal fichue. Le CV du bonhomme est pourtant impressionnant, mais là, franchement, ses fans auront la désagréable surprise de lire l'un ses plus faibles récits. Les allers-retours dans le temps du super héros ne servent pas à grand-chose et ses ennemis sont pour le moins ridicules. L’ensemble est très prévisible, mal construit et surtout très poussif. C'est d’autant plus dommage que les dessins de Chad Hardin sont la plupart du temps très corrects. Malgré un manque de charisme évident pour les grands méchants de ce premier album, le dessinateur s’en sort assez bien avec son Traveler. A signaler les excellentes couvertures de Scott Clark, que l'on a connu moins inspiré par le passé. Il ressort de la lecture de ce premier opus une franche déception.
