L'histoire :
Depuis que Roland a touché le pomélo, celui-ci s'est retrouvé dans une dimension parallèle où il fait de curieuses rencontres. Son ami Alain veut alors le sauver et lui aussi touche l'objet. En reprenant conscience dans l'autre dimension, il voit son ami emporté par un énorme corbeau. Sans hésiter, il attrape Roland en essayant de faire lâcher prise au volatile. Celui-ci change alors d'apparence et montre un faciès humain, avant de leur lancer des éclairs. Revenu dans leur dimension, Alain a à peine le temps de reprendre ses esprits qu'il voit Bert projeté à l'autre bout du camp, celui-ci ayant voulu saisir le pomélo. Il se remet difficilement du choc, son bras subit même le joug des flammes, tombé dans le feu de camp. Une terrible menace arrive, un énorme loup s'approche d'eux. Après avoir attaqué leur cheval, il s'en prend à eux : l'animal se jette sur Roland, ou plutôt sur son corps inanimé, mais curieusement ce dernier se relève et fait front.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A l'origine, La Tour sombre est l'une des oeuvres romanesque pharaoniques de Stephen King : 7 volets, 33 ans de gestation... Cette saga a su attirer de nombreux fans et comme de coutume avec le créateur de Shining, il y a de quoi ! L'univers de la Tour sombre est un croisement entre le western et l'héroïc fantasy, avec de grosses louches d'ésotérisme. Depuis maintenant 5 tomes, nous avons l'opportunité de découvrir l'interprétation visuelle des romans en BD, avec ici et là des éléments inédits. Ce tome nous dévoile par exemple la rencontre entre Roland et le dévoreur de mondes. De celle-ci, va découler de nombreux changements dans l'avenir de ce monde. Contrairement au tome précédent, le scénario est plus riche, les rebondissements sont beaucoup plus présents et le rythme s'en ressent. On regrettera cependant quelques ellipses un peu grosses... Le visuel de Jae Lee et Richard Isanove est quant à lui une fois de plus esthétique, mais il manque un peu de finitions. Un tome plus convaincant.
