L'histoire :
Le prêtre Arkady a toujours cru entendre les voix du Seigneur. Pour trouver ses bonnes grâces, l'homme de foi a séquestré Jonah et l'a torturée avant de le tuer. Arrivant trop tard, Lee demande à Arkady de sortir en le menaçant de son arme. La jeune femme n'hésite pas et lui tire dans le dos dans la rue principale. Des rouleurs viennent chercher le corps du prêtre et un adjoint est nommé en la personne de Castillo pour épauler celle qui joue le rôle de prévôt. Les funérailles sont très vite organisées. Si Lee s'enferme dans le bureau de shérif, Della et Charlie ont besoin de pièces pour continuer à extraire l'énergie souterraine. Devant partir en expédition à l'extérieur de la ville, ils demandent qui veut bien les rejoindre dans un tel périple. Abram se porte volontaire comme Castillo et d'autres. L'endroit où ils doivent se rendre se trouve dans une zone inexplorée jusqu'ici...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Faisant partie des titres de lancement du renouveau de Glénat Comics en 2015, Drifter pouvait paraître noyé entre l'excellentissime Lazarus et le coquin Sex Criminals. Pourtant, l'air de rien, ce récit de science-fiction a su trouver sa place dans les librairies et auprès des amateurs du genre. L'histoire ponctuée de nombreux mystéres écrite par Ivan Brandon intrigue, captive et immerge le lecteur dans un monde désolé et à la dangerosité omniprésente. Pour ce second album, nous suivons toujours Abram Pollux qui essaie de se faire une place parmi cette population composée d'humains et même de rouleurs (des créatures bipèdes assez effrayantes) et qui va cette fois-ci explorer un coin reculé de la planète en compagnie d'autres villageois. En marge du parcours de notre héros, qui cherche désespérément à découvrir la vérité sur les deux ans de sa vie qu'il a oubliés, nous avons également les parcours de Lee ou de Castillo. Chaque protagoniste apporte un éclairage différent sur l'univers que l'on découvre à chaque page. Monstres et autres décors inédits sont au programme de ce tome. Ivan Brandon confirme les bonnes impressions du premier volet et se permet même un cliffhanger des plus osés. En plus d'un scénario réussi, nous avons droit à des pages une fois encore époustouflantes de Nic Klein. L'allemand joue avec son trait, ses niveaux de gris et sa colorisation pour apporter une véritable teneur graphique à Drifter. Vivement le prochain opus.
