L'histoire :
- Le trésor de Marco Polo : Picsou explique à Donald et à ses neveux que parmi ses nombreuses activités, il importe entre autre des œuvres d’art exotiques. Il attend d’ailleurs un énorme éléphant de jade venant de Toufoul-Kang. Il raconte alors la légende de cet éléphant, qui faisait partie du trésor expédié par Marco Polo. Malheureusement, à l'époque, le bateau avait été attaqué par des pirates et l’éléphant volé. Son trésor reste donc aujourd'hui encore caché quelque part... Sur ce, Picsou se rend avec ses neveux au port afin de réceptionner la caisse contenant son éléphant. Cependant, il se rend compte que la caisse est vide : elle ne contient que la queue de la statue de jade. Les neveux découvrent à la place un intrus caché dans la caisse…
- Le roi Picsou 1er : Picsou et ses neveux se promènent dans la rue lorsque soudain, ils croisent un fakir qui leur propose de lire leur avenir. Picsou refuse et poursuit son chemin. Le fakir se prend d’intérêt pour Picsou car sa voix lui rappelle quelqu’un. Il se transporte avec sa tente un peu plus loin, afin de retomber sur le chemin de Picsou. Il essaie à nouveaux de le convaincre, en vain. Alors, à la troisième tentative, il propose 10 cents pour faire entrer Picsou dans sa tente…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce seizième tome de la collection Dynastie Donald Duck, présente les dernières histoires imaginées et dessinées par Carl Barks avant qu’il ne prenne sa retraite, en 1966. On peut découvrir dans cet opus la dernière aventure, Le roi Picsou 1er, écrite par Carl Barks en juin 1966 et dessinée par Tony Strobl. En 2007, une nouvelle version verra le jour, dessinée par Daan Jippes. Celle-ci se trouve aussi dans ce volume, pour le plus grand bonheur des fans qui peuvent ainsi comparer les deux versions. Les autres grandes aventures restent au niveau habituel : un dessin impeccable, de nombreux décors et de l’humour avant tout. Carl Barks mélange les genres dans ses histoires afin que ses canards anthropomorphes sillonnent le monde et parcourent les époques, pour maximiser leurs aventures. On visite ici le far west, l’Afrique, l’Asie et le fond des mers, à la rencontre des sirènes. Le diamant maudit, une aventure imaginée et dessinée par Barks en mars 1966,, raconte les déboires de Picsou qui fait l’acquisition d’un diamant énorme portant malheur. On en tire la leçon que l’argent et la fortune ne font pas forcément le bonheur dans la vie. Un clin d’œil paradoxal et amusant, concernant un archi-ultra-milliardaire tel que Picsou, comme un pied de nez à une œuvre gigantissîme. Comme les précédents, ce tome présente aussi un portfolio, ainsi que les fiches habituelles sur les personnages.
