L'histoire :
L'inspecteur Finch essaie d'apprendre la vérité sur les meurtres liés à Buckaroo et sur ce qui est arrivé à son ami, Elliott Carroll. Pour cela, il a capturé Charles Edward Warren et le passe à tabac... L'agent Barker reprend quant à elle connaissance à l'intérieure du cage. Un autre homme se trouve juste à côté d'elle. Ils commencent à parler lorsqu'un individu approche. Il s'agit du meurtrier dont l'identité est cachée par un casque. Ce dernier sort le voisin de l'agent Barker et l'emmène auprès d'un autre type dissimulé dans l'ombre. Tous les deux commencent alors à faire parler leurs couteaux... Pour Finch, torturer Warren pourrait être réjouissant mais l'inspecteur ne peut le tuer. En réfléchissant, il trouve un moyen de faire parler le meurtrier. Il enfonce l'un de ses doigts dans la bouche puis passe une de ses dents sous un ongle. Warren est tendu. C'est son procédé auquel il assiste. Il se libère de ses liens mais se fait maîtriser par Finch. Contraint, Warren accepte de raconter toute la vérité autour des bouchers de Buckaroo. Pour cela, il demande à voir la shérif Crane...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les deux premiers tomes de Nailbiter se sont montrés une belle surprise pour les amateurs de thriller horrifique. Le scénariste Joshua Williamson a le don pour nous embarquer dans cette traque des bouchers de Buckaroo, ces fameux tueurs en série qui ont donné leur lettre de noblesse à la ville et lui amenant une renommée macabre auprès des touristes. Dans ce troisième album, l'auteur a décidé de nous en révéler un peu plus sur certains personnages et sur les relations passées de certains d'entre eux. C'est ainsi que vous découvrirez comme Crane et Warren ont pu sortir ensemble. La ville continue de dévoiler ses mystères et la pression ne diminue pas pour autant. Les révélations vont bon train et la manière dont Joshua Williamson les amène fonctionne parfaitement. Le découpage est d'une grande efficacité. On notera l'excellente double-page narrant en parallèle un véritable massacre et une scène de torture. Mike Henderson s'en sort très bien avec un trait épuré, simple et qui va à l'essentiel. Son style n'est pas le plus spectaculaire mais il correspond bien à Nailbiter. Encore un bon album pour cette série mortelle !