L'histoire :
Kimberly Hart vient de remporter une énième médaille lors de la compétition de gymnastique d'Amsterdam. S'inquiète ne pas l'avoir vu sa mère, elle essaie de la joindre par téléphone. Sans réponse, l'ancienne Power Ranger rose est persuadée que quelque chose se passe. Elle enfourche alors sa moto et fonce en direction de St. Moineau en France. Elle arrive au village avant le couché de la nuit. Kimberly est surprise car elle ne voit personne dans les rues et personne non plus chez sa mère. Pas une personne, pas un animal ou même une voiture ou une moto. Forçant l'entrée, Kimberly retrouve le téléphone portable de sa mère, elle qui ne s'en sépare jamais. Quelque chose d'étrange a lieu ici. Kimberly se prépare alors et s'équipe. Elle prévoit même un arc en guise d'arme. Explorant les ruelles, elle entend soudain un homme crier. Se dirigeant vers la source de ses bruits, elle aperçoit un jeune homme se faire attaquer par des monstres aux allures de reptiles...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette année, les Power Rangers se sont rappelés aux fans avec la sortie d'un nouveau film en salles. Alors que Glénat Comics a accompagné cet événement avec la publication de la série régulière écrite par Kyle Higgins, l'éditeur nous sort à présent un one-shot mettant en vedette le Ranger rose : Kimberly Hart. Au scénario, nous avons une association inédite entre Brenden Fletcher (Batgirl, Gotham Academy) et Kelly Thompson (Jem & les Hologrammes). Les auteurs envoient l'héroïne dans un petit village français où il n'y a pas âmes qui vivent. Ils y trouvent un contexte propice pour creuser la personnalité de Kim et la rendre plus attachante. Très réussi, le récit joue beaucoup sur une narration à la première personne pour immerger le lecteur dans l'histoire. Rapidement, le titre va bien évidemment emprunter la veine Power Rangers avec des costumes colorés et des monstres tout laids. Le récit ne tombe pas pour autant dans le cliché et met en avant les valeurs de courage et de solidarité. Les épisodes sont en outre bien illustrés par l'italien Daniele Di Nicuolo. Ses planches sont efficaces et son approche moderne colle bien à l'univers. Les fans seront ravis et cette version se distingue par la couverture réalisée par la dessinatrice française Elsa Charretier. Pink, it's my new obsession...
