L'histoire :
L'immense Zeppelin de la compagnie Red Eye arrive à Big City. À son bord, la belle Vampirella fait son retour. Elle se rend à son club de toujours : le Scarlet Club, mais les locaux sont fermés. Il a été condamné par le «comité pour la décence des citoyens». Vampirella est furieuse et elle mène l'enquête. Ce qu'elle ne sait pas, c'est qu'un autre passager du Zeppelin a débarqué : cet homme mystérieux vient rendre visite à ce fameux comité qui travaille dans l'ombre. Les gardes ne l'empêchent pas d'entrer car l'étranger les tue facilement avec son épée. Il se présente ensuite aux membres du comité. Son nom est Rupert de Hentzau et il est venu les aider à étendre leur pouvoir et leur influence. Pendant ce temps, Vampirella interroge la police en n'hésitant pas à se montrer violente. Finalement, elle apprend que celui qui a ordonné la fermeture de son club s'appelle Geddes. Elle n'attend pas longtemps pour rendre visite à ce fameux Geddes. Elle entre silencieusement dans son grand château. Les gardes la surprennent mais elle les extermine facilement. Vampirella retrouve celui qu'elle vient voir, caché dans son bureau. L'homme est terrifié et il y a de quoi : Vampirella ne plaisante pas ! Il est prêt à donner tous les noms des membres de la confrérie mais un hélicoptère se rapproche et tire sur les fenêtres du bureau...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un album consacré à la guerrière rousse Red Sonja, la célèbre Vampirella a le droit à son album également dans l'univers Legenderry. Évidemment, la vampire n'est plus tout à fait la même et est beaucoup plus habillée façon grande robe du XIXème siècle. Elle n'a par contre pas perdu de son courage et n'a pas froid aux yeux. Le scénario se résume en une phrase à peine : Vampirella doit revenir à Big City pour empêcher des criminels de prendre possession de la ville. Tout est donc prétexte à assembler les scènes d'actions et à multiplier les combats. La farouche vampire défouraille, en utilisant tous les moyens nécessaires et imaginables pour tuer ses ennemis : prises de karaté, coups de griffes, armes explosives, fusils super-soniques... Ça déménage dans tous les sens mais c'est bien la seule chose qu'on nous propose. Car pour le reste, on ne s'embarrasse pas beaucoup : les dialogues sont plutôt plats et les rebondissements ultra convenus. Heureusement, l'univers steampunk rajoute un charme à cette série. Les dessins de David T. Cabrera sont très réussis, avec des costumes chatoyants et de toute beauté et des décors assez intéressants. Même si certains dessins font un peu figés, les personnages sont charismatiques avec une Vampirella new look qui attire le regard. Dommage que le reste soit aussi vide...