L'histoire :
Victor Fatalis est à Cassamonte en Géorgie où il passe d’un voyant à l’autre, essayant d’obtenir des informations sur une certaine Valéria. Habillement, le visage caché par un masque, il se fait discret, ne voulant point attirer l’attention de la famille de nuisibles qu’il chérit tant : les Fantastic Four. Alors qu’il passe son temps à évoquer Valéria, certains parviennent à obtenir de Fatalis des bribes d'information sur la femme qu’il recherche. Elle et lui ont vécu une véritable histoire d’amour, des années durant dans leur petit pays d’Europe de l’est. Ils étaient heureux. Tout bascula le jour le père de Victor mourut. Dans ses affaires, il retrouva des documents ayant appartenu à sa défunte mère. Elle était une très puissante sorcière. Dès lors, Victor passera ses nuits à apprendre la magie et ses journées à apprendre tout des sciences technologiques. Jusqu’au jour où il reçut une proposition pour étudier aux USA. Valéria ne pouvait pas venir. Victor choisit les études. Aujourd’hui, il souhaite par-dessus-tout la retrouver. Or, d’après une voyante à qui il a confié son histoire, elle habiterait non loin d’ici…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis leur création, les Fantastic Four ont eu énormément d’ennemis à affronter mais le plus retord et le plus charismatique est sans nul doute le Dr Fatalis (alias Dr Doom en version originale). Ce (mauvais) génie des sciences et véritable despote en son pays, la Latvérie, a toujours permis aux fans d’obtenir des récits palpitants. Scénariste émérite, Mark Waid a créé bon nombre de chefs-d’œuvre dans sa carrière, alors lorsqu’il eut la tâche de relancer les aventures des Fantastic Four, les attentes étaient grandes. Même si l’auteur n’a sans doute pas livré sa plus belle création, ses épisodes n’en restent pas moins de très bonne facture. En mettant Fatalis en avant dès les premières pages, Waid marque les esprits et il ne s'arrête pas là puis l’on a ensuite droit à des séquences dont les fans des 4 Fantastiques se rappellent sans doute, des frissons leur ayant sans nul doute parcouru l’échine, tel l’instant où Valeria (la fille de Reed et de Susan) prononce son premier mot : Fatalis. Les différents rebondissements imaginés par Mark Waid ne sont pas tous du même niveau mais la qualité d’écriture est indéniablement là, le plaisir de lecture aussi. En plus, il est secondé par Mike Wieringo, un artiste (regretté car talentueux et mort bien trop tôt) avec qui il avait travaillé sur Flash et qui a également illustré le formidable Tellos. Le résultat est très bon et apporte un peu plus indéniable à ces épisodes. Casey Jones répond aussi présent et assure lui aussi sur les dernières pages de cet album. Sous-titré L’appel des ténèbres, rares sont les titres aussi bien choisis.