L'histoire :
Au sommaire de ce numéro : Fantastic Four (vol.1) #192 à 200 : Johnny Storm est certainement la tête blonde la plus populaire des States. Mais aujourd'hui, il baisse la tête en sortant de l'avion qui l'a conduit à partir le plus à l'oust possible du pays. Depuis quelques jours, les Quatre Fantastiques ont décidé de se séparer... Mais qu'elle n'est pas sa surprise d'être accueilli par son vieil ami Wyatt Wingfoot, à la stature impressionnante. Leur retrouvailles sont chaleureuses et Wyatt est entouré d'enfants car il est professeur. Tous reconnaissent La Torche et lui demandent de faire une démonstration de ses pouvoirs, ici et maintenant, au dessus des pistes de décollage. Johnny Storm ne peut pas leur refuser, mais c'est aussi le meilleur moyen de se faire immédiatement repérer par un mystérieux observateur...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
S'il est de nombreux sujets qui peuvent diviser les fans du Marvelverse et ainsi animer des nuits entières de débats passionnés, celui de la Team la plus légendaire finit toujours par opposer les pro F.F avec les pro X-Men. Les tenants de l'histoire mettront alors en avant l'argument imparable : la première famille Marvel, ce fut les Quatre Fantastiques, créés en 1961 Par Stan Lee et Jack Kirby. Les deux légendes fonderont l'équipe de Mutos 2 ans plus tard. Voilà pour la chronologie et la petite histoire dans la grande histoire des Super-Héros. Plus qu'un groupe, les F.F sont bel et bien une famille et c'est aussi très probablement ce qui leur a valu un attachement immédiat de la part des lecteurs, attachement qui ne s'est depuis jamais démenti. Avec ce volume, on plonge dans la fin des années 70, avec une saga en 9 numéros, signée par des auteurs émérites. Le contexte est particulier puisque l'équipe n'a pas résisté aux tensions et vient de se séparer. Mais qu'on se rassure, personne ne déprime et dès le premier épisode, on se retrouve confronté à un personnage loufoque (les années passant, il faut avouer que les vilains prêtent souvent à rire) pas si méchant que ça : Texas Twister. Puis le titre de l'épisode suivant arrache un nouveau sourire tendre : Le jour du démon de la mort ! Alors ce qu'on veut vous dire, c'est que finalement, il n'y a qu'une alternative : ou on se régale du côté old school de cette saga, auquel cas on prendra bien du plaisir, ou on n'est pas prêts à voyager 40 ans en arrière et retrouver par la même occasion le côté cul-cul la praline de ces aventures tellement policées, puisqu'elles étaient encore placées sous l'égide d'une censure sobrement intitulée «Comics Code Authority», même si elle s'assouplit déjà... Pour notre part, c'est vite vu, on est dans le camp des premiers !