L'histoire :
La nuit est tombée. Une femme court à travers des ruelles. Elle crie et passe son temps à regarder derrière elle. Très vite, une ombre s'approche. Alors que la distance entre le poursuivant et elle diminue, elle aperçoit deux policiers et leur demande de l'aide. Ces derniers avertissent l'homme qu'ils voient de se tenir à carreau. Ils sortent leurs armes et le tiennent en joue. Le poursuivant neutralise en un instant les deux flics. John Tower n'est pas un criminel ou un détraqué, il est un chasseur de primes. Or, cette femme n'est pas humaine. Elle est morte il y a un moment et son corps a été possédé par une drôle de créature. John l'élimine avec une corde. Plus tard, l'un des barons de la mafia russe, Dimitri Solonov, souhaite engager le chasseur de primes. Dernièrement, un de ses hommes lui a dérobé de l'argent et se serait suicidé. Cet acte est louche et Dimitri est persuadé qu'il n'est pas réellement mort.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les éditions Hachette se sont lancés depuis quelques mois dans l'édition originale de comics. The Tower Chronicles est un titre provenant de l'éditeur Legendary Comics. Au scénario, nous retrouvons Matt Wagner, l'auteur de Grendell. Il raconte les aventures de John Tower, un chasseur de primes pas comme les autres puisqu'il pourchasse les morts revenus à la vie. Le pitch est assez classique et il ne faut pas s'attendre à de vraies surprises pendant la lecture. Le héros joue les poseurs, use de pistolet ou de couteaux pour parvenir à ses fins. Les monstres ne sont pas bien effrayants. Le récit penche sérieusement pour une action décérébrée et a un petit côté régressif amusant. Aux crayons, nous retrouvons le trop rare Simon Bisley. L'artiste britannique connaît de nombreux aléas personnels depuis le début de sa carrière, souffrant de hauts et de bas. Sur The Tower Chronicles, nous retrouvons son style si particulier entre satire et réaliste. Lorgnant parfois vers du Richard Corben, Bisley s'en sort très bien. Série Z assumée, voici un premier album qui trouvera peut être son public.