L'histoire :
Homer est tranquillement en train de se couper les ongles des pieds sur le canapé lorsque Bart débarque. Il s'approche de Lisa et trouve qu'une odeur nauséabonde se répand dans le salon. Il s'agit du sujet de sa prochaine expérience scientifique, une plante carnivore qu'elle arrose de différents produits. Alors que Lisa est pressée par toute la famille de quitter la pièce pour cause de mauvaise odeur, un morceau d'ongle finit par arriver dans la bouche du végétal ! Dans sa chambre, Lisa ne décolère pas et décide de donner un traitement inédit à sa plante avec de l'ADN piqué dans les ongles d'Homer. Le lendemain, au petit matin, le végétal n'a pas résisté au traitement et a fini par pourrir. Bart choisit alors de mettre la plante dans un sachet pour réaliser une bombe puante de folie. Avec Milouse, il se rend au Kwik-E-Mart pour la balancer sur la bande de mauvais garçons de Springfield !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les fans des Simpson savent que chaque année pour Halloween, leur série favorite s'offre un épisode spécial parodique et un brin horrifique. La cabane des horreurs est le pendant bande dessinée de cet épisode et une jolie allusion à La petite boutique des horreurs. Pour son 7e numéro, l'album s'ouvre sur un récit dans lequel la fameuse famille Simpson va se retrouver piéger par l'une des créations de Lisa : une plante carnivore mutante ! L'origine de la mutation est franchement drôle puisqu'elle provient des ongles de pied d'Homer. L'histoire en elle-même n'est pas aussi percutante que d'habitude. L'esprit un brin horrifique n'est pas très appuyé et au final, le titre aurait presque pu avoir sa place dans la collection normale. Cette déception n'est que temporaire puisque la suite se révèle plus inspirée. Entre un guide de survie en période d'Halloween (un clin d'œil à Max Brooks ?) et des récits plus courts (dont un dessiné par Dan Brereton et Ted Naifeh !), le reste est bien meilleur et plus à sa place. Même si cet opus n'est pas le meilleur de la série, les fans apprécieront tout de même une seconde partie qui, à elle seule, vaut le coup !