L'histoire :
Sortant d’un rêve où il entrevoit son passé, Deucalion a trouvé la plénitude dans un monastère situé dans les montagnes. Mais l’arrivée d’un homme chargé d’une lettre à son encontre risque de changer les choses… A la Nouvelle Orléans, une série de meurtres endeuille la ville. Leur point commun est à chaque fois la disparition d’un organe de la victime. Les inspecteurs O’Connor et Maddison se chargent de l’affaire, plus ou moins assistés d’un collègue qu’ils n’apprécient que moyennement : Harker. Arrivé dans la ville, Deucalion s’en retourne auprès de son ami Ben, mais il apprend que celui-ci est mort, laissant à son ami la responsabilité de son cinéma. Pendant ce temps, les cadavres continuent de s’accumuler et les médias en font les choux gras. En apprenant les faits, Deucalion part aider l’inspecteur O’Connor. L’autopsie d’une des dernières victimes a révélé des choses peu habituelles : le cadavre dispose de deux cœurs et d’autres organes en surnombre. Pour Deucalion, cela est sûr : il s’agit d’une des créations de Viktor et il ne peut laisser le docteur poursuivre ses macabres expériences…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le mythe de Frankenstein aura été traité de multiples façons depuis le roman de Mary Shelley. Les adaptations auront été soit fidèle à l’œuvre, comme dans les films éponymes ou dans la version BD de Marion Mousse, ou bien totalement modifiées, comme dans le film Van Helsing ou dans les romans de Dean R. Koontz. Adapté de l’un de ses derniers, Le fils prodigue reprend le premier roman paru en 2005. Scénarisé par Chuck Dixon (Iron Ghost), le récit demande une certaine attention : les rebondissements et les différents flashbacks s’enchaînent assez vite et manquent de lisibilité. Pourtant, une ambiance intéressante émerge de ce titre, le côté policier rappelant Witchblade, par bribes. Nous ne trouverons donc pas étonnant de voir aux dessins un clone du créateur de Sara Pezzini. Breth Booth possède un style quasi-similaire, à ceci prêt que son trait est moins fouillé et que l’encrage est bien moins appuyé. Ce Frankenstein est une lecture plutôt intéressante, malgré un visuel imparfait et une histoire aux desseins encore bien mystérieux. Reste à découvrir la suite pour nous faire un réel avis….
