L'histoire :
Au contact du chevalier Ser Arlan, Dunk aura beaucoup appris. La mort de son maître, qui vient d’atteindre la soixantaine, est un choc pour le jeune homme. Un temps désorienté, il décide de devenir chevalier à son tour en reprenant les armes et le cheval de celui qu’il a longtemps accompagné. Avec le peu d’argent qu’il lui reste, Dunk arrive à une auberge. Après un bon repas, il s’en va dormir dans l’étable, où il voit avec surprise que le jeune fils de l’aubergiste monte sur son cheval pour jouer au chevalier. Reprenant la route, il arrive à la prairie de Sorbier. De nombreuses tentes de chevaliers y sont plantées, autour d’un feu de camp. Préférant faire ses preuves avant de se frotter aux autres, Dunk s’établit dans les bois alentours. Il se rend ensuite chez un armurier pour se faire un nouvel équipement. De retour dans la forêt, il constate que le fils de l’aubergiste l’a suivi… il ne peut le renvoyer et lui propose donc de devenir son écuyer. Le lendemain, il se rend auprès du régisseur afin de s’inscrire au tournoi. D’emblée, il découvre que les bassesses sont de mise.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ecrite par George R. R. Martin, la saga de romans Le trône de fer figure parmi les œuvres de fantasy les plus populaires. Faisant office de prélude à cette série, Le chevalier errant est une nouvelle écrite par l’auteur, qui a ensuite été adaptée par Ben Avery sous la forme de ce comics. Nous y suivons Dunk, un jeune homme qui, au décès de son maître, essaie de réaliser son rêve : remporter un tournoi. Bien évidemment, cela ne se passe pas comme prévu et il découvre un univers beaucoup moins chevaleresque qu’il imaginait. L’histoire est bien menée et les personnages, bien qu’encrés dans des positions typiques du genre, ne sont pas manichéens. Mike S. Miller illustre le récit de dessins plutôt réussis. Son trait fin et appliqué se révèle incroyablement constant tout au long de cet opus et malgré un certain classicisme, il se révèle dynamique lors des scènes d’action. Les couleurs informatisées complètent l’ensemble d’agréable façon et le choix des teintes ne vire jamais dans des tons criards. Un prologue agréable et efficace, que les lecteurs de l’écrivain apprécieront.
