L'histoire :
Comme d'habitude, Nemi s'insurge sur un quotidien parfois ahurissant. Pourquoi certains numéros de téléphone d'urgence sont-ils attribués ainsi et pourquoi ne sont-ils pas choisis en fonction d'une rime éventuelle ? La jeune gothique donne également des cours à des enfants. Elle n'hésite pas à leur expliquer pourquoi un fourmilier s'appelle ainsi ou encore comment on fait les enfants. Nemi n'aime pas vraiment travailler et, lorsque celle-ci s'imagine en conseillère matrimoniale, elle n'est pas vraiment de bons conseils. Elle peut toutefois continuer à participer à des vides-greniers en vendant aux enfants du quartier quelques objets surprenants comme un hélicoptère invisible ou de la poudre de zombies. Dans n'importe quelle situation, Nemi conserve toujours son côté rock !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Nemi est de retour dans un troisième album qui devrait ravir les amateurs de la jeune gothique. Sa créatrice Lise Myhre offre une fois encore une nouvelle rasade de strips toujours aussi drôles. Les sujets sont souvent les mêmes ; les déboires amoureux, la consommation d'alcool et surtout sa passion pour le rock et l'heroic fantasy sont les fers de lance du titre. Jamais vulgaire, Nemi joue la carte du second degré et le cynisme qui se dégage de certains strips est proprement irrésistible. Lise Myhre n'hésite à aucun moment à mettre à mal les stéréotypes féminins et, contrairement à l'image noire dégagée par Nemi, la jeune gothique est incroyablement sympathique. Les dessins restent dans la lignée des précédents recueils, à savoir un trait fin et peu détaillé. Notons cependant quelques illustrations en pleine page particulièrement réussies. Nemi a beau avoir l'air d'une Miss Terreur, elle n'est au final qu'adorable !
