L'histoire :
En 1969, la guerre du Vietnam fait encore de nombreuses victimes. Les familles des soldats américains reçoivent de temps à autre des lettres concernant la mort ou la disparition de leurs proches. Le capitaine Chase est pilote d'hélicoptère. En ramenant ses hommes à sa base, ils sont pris pour cible par l'armée vietcong. Leur engin perd progressivement de l'altitude et finit par s'écraser. Le gradé n'a plus qu'un seul de ses soldats encore en vie. Tous deux fuient avant d'être rattrapés plus tard par les viets. Le subordonné de capitaine est tué d'emblée et Chase enfermé dans une geôle. Un vieillard est emmené lui aussi dans la cellule. Pour certains, ce serait un sorcier. Chase ne va pas mettre longtemps à vérifier cela puisque les vietcongs souhaitent que les deux prisonniers fassent une course pour leur survie. Les deux sont encordés et alors que Chase se dirige vers l'arrivée, le vieillard se met à voler...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L'écrivain Joe Hill a fait une entrée fracassante dans le monde des comics avec sa série Locke & Key. Devant cette réussite, plusieurs récits déjà écrits par le fils de Stephen King furent adaptés en comics, comme Road Rage ou The Cape. Considérant le succès de ce titre, l'éditeur américain a voulu poursuivre la mythologie autour de cette drôle de cape. Joe Hill n'étant pas disponible pour écrire le scénario, c'est Jason Ciaramella, déjà présent sur The Cape, qui se charge d'écrire un récit inspiré par l'œuvre de Joe Hill. Du coup, le scénariste a opté pour une histoire se déroulant durant la guerre de Vietnam. Le personnage principal, le capitaine Chase, n'est autre que le père d'Eric, héros de The Cape. Celui-ci est fait prisonnier par les vietcongs et va vivre une drôle d'expérience au contact d'un vieillard très spécial. Malgré l'absence Joe Hill à l'écriture, Jason Ciaramella respecte plutôt bien les tics d'écriture du romancier. On passe un bon moment à la lecture de ces épisodes, malgré un contenu moins dense que dans le précédent opus. Nelson Daniel se charge d'illustrer l'ensemble avec un trait sec et expressif. Le récit est bien en scène et les séquences de fin sont assez spectaculaires. The Cape 1969 est une jolie préquelle, pas indispensable mais conseillée à celles et ceux qui ont été happés par le volet précédent.