L'histoire :
En 1602, durant la traversée de l’Atlantique, quatre aventuriers furent pris au milieu d’une lumière vive et étrange. Depuis, ceux-ci bénéficient de pouvoirs ou de caractéristiques hors du commun. C’est en tout cas ce que raconte un homme passablement éméché dans une taverne de Latvérie. L’homme est pris à parti par certains soulards, mais sa force ainsi que la présence d’une dame, Médusa, les calment bien vite. La garde du comte Fatalis pénètre alors dans la taverne et demande à ces personnes de les suivre. Au milieu d’une plaine, William Shakespeare est en train de répéter différentes pièces devant le roi Jacques 1er d’Angleterre, ainsi que ses assistants. Un vaisseau apparaît alors et des créatures ailées en descendent et se saisissent de Shakespeare. L’un des assistants se jette alors à sa poursuite. Il s’agit de Grimm, l’un des membres des quatre fantastiques. Les créatures arrivent néanmoins à le semer en lui lançant du sable dans son seul point faible, les yeux. Shakespeare est alors conduit devant la personne dirigeant l’enlèvement, une certaine Natasha Romznova…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En cette fin 2007, l’actualité 1602 est particulièrement chargée. Les deux premiers tomes ont été réédités en un seul tome en version luxe (paru en octobre) puis sort ce 4e volet. Cette sortie va-t-elle nous faire changer d’avis, après celui plus que mitigé donné pour le 3e recueil ? Rien n’est moins sûr, car d’emblée on ne peut s’empêcher d’être déçu par les dessins de Pascal Alixe. Ceux-ci sont extrêmement irréguliers et manquent de finesse, certains visages sont particulièrement ratés, en raison de proportions mal définies. La partie visuelle semble devenir de plus en plus mauvaise au fur et à mesure que les tomes passent et que les auteurs se succèdent. Le scénario mélange personnages historiques – dont Jacques 1er et Shakespeare – aux super héros, mais la formule sert juste de faire-valoir, là où les deux premiers s’en servaient de manière beaucoup plus subtile. Ce 4e tome déçoit, une fois de plus, n’arrivant pas à retrouver une trame scénaristique intéressante, et se cloisonnant à un enchainement assez idiot de scènes d’action. Rendez-nous Gaiman, Kubert et Isonov !