L'histoire :
Peter Parquagh a rejoint le nouveau monde en tant qu'apprenti de Sir Nicholas Fury, l'espion en chef de la Reine Elizabeth. La magie semblait être présente en ces lieux et afin d'éviter qu'elle ne nuise à l'Humanité, Fury faisait le nécessaire. Il renvoya notamment l'indien Rojhaz dans le monde d'où il provenait et ce, avec l'aide des Magiciants. Dans ce monde à découvrir, Peter fut mordu par une araignée qui après lui donné quelques suées, lui donna de nouvelles capacités. Force et agilité sont désormais siens. Depuis son arrivée, Peter entretient une relation amoureuse avec Virginia Dare, la fille du gouverneur. Celle-ci est gentille et a surtout, elle aussi un drôle de pouvoir. Elle peut en effet se transformer en n'importe quel animal. Peter et Virginia surprennent la discussion du maître du port, Norman Osborn. Celui-ci refuse à un navire d'accoster car il y aurait des malades à bord. Ceci n'est qu'une manière pour le dirigeant des lieux d'obtenir quelques contreparties...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le fameux romancier-scénariste Neil Gaiman a offert aux lecteurs de comics Marvel une excellente saga uchronique avec 1602. Heureux d'un tel succès populaire et critique, l'éditeur voulut étoffer son univers avec deux mini-séries supplémentaires, supervisées par d'autres auteurs, qui n'ont, hélas, pas convaincu du tout. Voir débarquer aujourd'hui une nouvelle aventure 1602 a de quoi effrayer quelque peu. Jeff Parker scénarise les 5 épisodes contenus dans cet album mettant en avant le brave Peter Parquagh (et pas Parker), alias l'homme araignée. Celui-ci vit des instants magiques avec la belle Virginia Dare mais dans le nouveau monde, le mal rôde déjà. Et qui de mieux que le fameux Norman Osborn pour catalyser tout ça ? Le scénariste peine à trouver le ton juste dans ce récit. S'il n'est pas aussi mauvais que les précédents, le titre n'en reste pas moins très gnan-gnan. Les rebondissements sont convenus et l'ennui s'installe dès le départ. Ramon Rosanas ne s'en sort pas trop mal mais ne hisse pas l'album au point d'en faire un moment de plaisir visuel. Ajoutez en mauvaise note les couvertures immondes d'un Michael Golden hors de forme et surtout d'inspiration. Bref, un album qui aurait du rester dans le passé et qui aurait pu éviter le voyage jusqu'ici.