L'histoire :
Autrefois, Galactus était redouté. Celui que l'on appelait le dévoreur de mondes avait besoin de détruire des planètes entières afin de combler son insatiable appétit. Depuis que l'univers a été reconstitué, son rôle a totalement changé. Il est devenu le porteur de vie, un semeur de monde aux nobles intentions. Il est le puits du cosmos et garde le plus terrible des secrets. Il est le seul à savoir qu'Eternité est enchaîné et doit découvrir qui en est le responsable. Galactus se retrouve en face de Seigneur Chaos et Maître Ordre. Ceux-ci lui demandent d'exécuter ses directives, pas les nouvelles mais celles d'autrefois, celles amenant la destruction. Galactus essaie de parler un peu mais comprend très vite qu'il ne pourra leur faire entendre raison. Après avoir essayé de leur répondre, il emploie la force et les vainc. L'instant suivant, Galactus entend une voix et regarde stupéfait une porte s'entrouvrir...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Malgré la fin des univers multiples dans le Marvelverse, la série Ultimates s'est poursuivie sous l'égide du scénariste Al Ewing. Certes, le contexte est différent et il s'agit à présent de suivre les péripéties d'une nouvelle équipe de héros mais globalement, cela s'annonçait plutôt pas mal à la lecture des premiers épisodes. Dans ce hors-série, nous découvrons la seconde salve avec des chapitres en lien avec le crossover Civil War II. La revue s'ouvre sur un épisode assez étonnant mettant en scène Galactus dans un tout autre rôle que celui dans lequel nous l'avons toujours vu évoluer. Mis en scène par Christian Ward, ces pages sont un vrai bon moment, entre références au passé et volonté d'amener une nouvelle direction au monde Marvel. Ensuite, nous retrouvons les membres d'Ultimates accompagnés de Captain Marvel. Les aventures proposées ne décevront pas et permettront de (re)voir au premier plan Thanos. Illustrés par Kenneth Rocafort, Christian Ward et Djibril Morissette, les chapitres sont correctement illustrés. Au final, une série à suivre.