L'histoire :
Des suites d'une mission qui a mal tourné, Steve Rogers a vu les effets bénéfiques du sérum de Super-Soldat disparaître. Il a ainsi vieilli très vite et ne pouvant plus aller sur le terrain, confia à Sam Wilson la lourde tâche de lui succéder. C'est au fin fond d'une forêt qu'il va avoir l'occasion de montrer qu'il ne prend pas son rôle à la légère. Survolant une zone avec en éclaireur son fidèle Redwing, Sam cherche une base de l'H.Y.D.R.A.. Il finit par le trouver très vite dans les profondeurs d'une grotte bien dissimulée. Il est vite repéré par les terroristes. Alors qu'il en maîtrise quelques uns, il reçoit l'aide de Ian Rogers, le fils adoptif de Steve, qui lui aussi s'était infiltré. Tous les deux progressent doucement et finissent par tomber sur Batroc qui est en train de réaliser une expérience sur un jeune garçon...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L'ère Marvel Now avait vu la destinée de Captain America être confiée au scénariste Rick Remender. Après de multiples péripéties, il a conclu son cycle en mettant Sam Wilson dans le rôle de la Bannière étoilée. C'est donc la première saga de celui que l'on surnommait Faucon autrefois, que nous découvrons dans ce All-New Captain America. Cette aventure a le mérite de voir un auteur se lâchant quelque peu en terme de dialogues. Rick Remender quitte en effet la série à la fin de ce tome et va offrir un discours politisé assumé et qui donnera lieu notamment à un échange sur le système carcéral américain étonnant. Le récit contient énormément de scènes d'action et le côté voltigeur de Sam se prête au final assez bien aux exploits de Cap. Les six épisodes manquent parfois d'un peu de légèreté. Remender a tendance à compresser le maximum d'idées dans son histoire, à un point tel que parfois on peut décrocher un peu. L'ensemble n'est pas difficile à comprendre mais d'un point de vue narratif, cela aurait gagné en efficacité. Dommage en plus de voir que l'intrigue laissée via le cliffhanger ne sera pas vraiment exploité par les successeurs du scénariste. Côté dessin, Stuart Immonen fait le job, comme toujours mais subit une colorisation aux teintes trop sombres et passez variées. Un album correct dont on retiendra principalement la présence de Sam Wilson en tant que Cap.