L'histoire :
C’est un procès retentissant et les avocats comptent bien en profiter pour se faire de la publicité, d’autant qu’il est filmé ! La terrible Madame Masque est sur le banc des accusés ou plutôt enfermé a l’intérieur d’une camisole en Plexiglas pour inhiber ses pouvoirs. Dans l’assemblée, il y a du beau monde, à commencer par le maire de New York, Luke Cage. Il discute avec le directeur du Daily Bugle, Joe Robertson. Rick Jones, le journaliste spécialiste des « encapés » arrive en retard et s’installe à côté de son patron. La séance commence à s’animer quand l’un des témoins arrive, enchaîné. Il s’agit du directeur Harlan McNeil, membre de l’A.I.M. et il a bien sûr travaillé pour Madame Masque. Son témoignage prend vite une étrange tournure puisqu’il se moque de la justice et des magistrats. C’est le moment où apparaissent des bandits de l’A.I.M. puissamment vêtus d’une gigantesque armure dorée. Ils viennent pour rendre justice et se débarrasser de Madame Masque. Luke Cage tente de s’interposer mais la technologie de ces armures est ultra puissante et un formidable coup de poing le projette hors de la salle. La panique s’installe mais c’est alors qu’apparaît un personnage qu’on pensait disparu depuis longtemps : Venom !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Venom en a vu des vertes et des pas mûres et le récapitulatif de l’existence tourmentée du symbiote en début de volume montre à quel point il a changé d’hôte et vécu de véritables cauchemars. Pourtant, son avenir est loin d’être scellé malgré l’invasion de Knull puis le combat Eddie/ Dylan Brock. Al Ewing ouvre un nouveau chapitre au décidément insaisissable Venom et présente son récit sous forme d’énigme tout le long du volume. Il vous faudra donc deviner qui est le nouvel hôte d’un Venom encore plus puissant et malin qu’auparavant. La présentation sous forme de procès puis l’arrivée de l’A.I.M multiplie les intrigues, sans compter le désir profond de Dylan de retrouver le symbiote. Tout est parfaitement calibré avec des actions à foison, des rebondissements renversants et des personnages ultra charismatiques. Un vrai grand spectacle donc pour ce nouveau Venom new look mais ce n’est pas tout. En effet, le dessin de l’Argentin Carlos Gomez impressionne. C’est bien simple : en admirant la beauté de ses planches, l’ultra modernité de son trait et le dynamisme ahurissant de ses plans, on a l’impression que Jorge Jimenez lui-même a trouvé un digne concurrent à son art ! Un retour diablement réjouissant pour un plaisir de lecture… dévorant.