L'histoire :
Lorsqu'il sauva la vie d'un petit garçon lors de l'émission "America's Got Powers", Tommy Watts passa de simple agent d'entretien à nouvelle star. Son pouvoir inexistant jusqu'ici a surpris tout le monde par sa puissance. Alors que les producteurs ont lancé une nouvelle épreuve, Tommy est confronté à un groupe de super-héros et fait pâle figure face à eux. Il ne parvient pas à utiliser ses pouvoirs et se fait mettre à terre très vite. Alors qu'il semble perdu, une explosion se produit. Un groupe de jeunes détenteurs de pouvoirs a kidnappé Tommy en voulant faire de lui un nouvel allié. Pour cela, ils essaient la méthode forte mais leur prisonnier n'a pas l'air d'y être très sensible. Très vite, le groupe de super-héros a retrouvé la trace de Tommy. Ils attaquent les rebelles et libèrent le prisonnier. Pour Tommy, la galère n'est pas finie puisque c'est au tour des producteurs de l'émission de vouloir tester les capacités du jeune homme...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier opus des plus intéressants, nous attendions de voir si la conclusion du récit initié par Jonathan Ross serait à la hauteur. Malheureusement, celui qui est aussi présentateur et producteur britannique pour le petit écran n'a semble t-il toujours pas trouvé la manière de finir ses histoires correctement. Nous avions eu un échec total avec Turf et sur America's Got Powers nous avons un résultat en demi-teinte. Si l'univers mis en place dans le premier volet est intéressant et offrait de belles possibilités, sa suite se complaît dans une succession de rebondissements capillotractés et qui n'ont de véritables intérêts que d'être suivis pour la prestation, pourtant irrégulière, de Bryan Hitch. Les premiers épisodes prenant le plus souvent place dans des décors restreints voir intérieurs, l'artiste ne peut pas laisser son trait s'exprimer, ce qu'il peut ensuite lorsque Tommy cesse de prendre des gnons et commence à montrer sa puissance. Plus basique qu'escompté, ce second opus d'America's Got Powers déçoit et se contente de finir le boulot sans aller au bout de ses prétentions.
