L'histoire :
Les Avengers se battent contre une monstruosité immense à plusieurs têtes et à la peau élastique rose. Hercule lui donne un immense coup de poing pendant que Thor lance son marteau de toutes ses forces. Le monstre est éventré mais les Avengers ont oublié un petit détail : la Guêpe était encore dans le corps de l'ennemi ! Heureusement, plus de peur que de mal puisqu'elle parvient à s'en sortir sans dommage. Cependant, les Avengers n'ont pas le temps de fêter leur victoire. Le monstre effrayant se redresse et est encore plus furieux qu'avant. Un éclair immense et aveuglant pulvérise la créature et un homme dans une étrange armure gris vert descend du ciel. Il s'agit du nouvel Iron Man : Victor Von Fatalis ! Les Avengers ne veulent pas discuter avec lui sauf la Guêpe, qui ne peut s'empêcher de lui dire toute l'admiration qu'elle éprouve envers son intelligence. Elle l'invite à prendre un thé pour s'expliquer devant l'équipe au complet. Fatalis raconte qu'il a changé et qu'il essaie aujourd'hui de faire régner la paix. Certains des Avengers ne le croient pas et notamment Spider-Man qui se moque ouvertement de lui mais il doit le reconnaître : son sens de l'araignée ne lui indique aucun danger. Ils doivent donc l'écouter jusqu'au bout. Fatalis leur explique qu'il a besoin des Avengers pour une mission spéciale qu'il ne pourra résoudre seul. En effet, à New-York, on remarque de plus en plus de phénomènes magiques étranges et anormaux. Pour être plus discrets, il va falloir qu'ils se répartissent les tâches pour découvrir ce qu'il se passe...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Alors que les Avengers crèvent l'écran au cinema en ce moment avec Endgame, ceux qui sortent en ce moment en comics n'ont vraiment pas les mêmes visages. L'équipe compte ainsi Samuel Wilson en Captain America, Thor version féminine, Vision, la Guêpe et Spider-Man. Après un premier tome bien trop compliqué, ce deuxième opus prend une autre trajectoire. Dans des mini-histoires, Mark Waid et Jeremy Whitley imaginent des aventures bourrées d'actions, où l'équipe se met en valeur en affrontant des extra-terrestres ou autre menace dangereuse. Du coup, c'est presque l'extrême inverse qui nous est proposée ici. On quitte les réflexions alambiquées et les analyses métaphysiques pompeuses pour un déluge d'actions et de combats. C'est du grand classique, du déjà-vu et du divertissement facile. D'autant que l'humour est presque aussi lourdingue que les blagues de Thor au cinéma : préparez-vous à voir Vision accepter les selfies avec ses fans ! On a du mal à reconnaître Mark Waid tant la narration est pauvre et simpliste. Le graphisme relève un peu le niveau avec des réalisations hyper réalistes proches du style d'Alex Ross (qui réalise plusieurs couvertures). Les couleurs pourront cependant vite écœurer tant elles sont saturées ou parfois criardes. Une des aventures met en scène les Avengers version Secret Empire où l'équipe, dirigée par Otto Octavius, sert cette fois l'Hydra. Ce court récit est sûrement le plus habile et le plus original car pour le reste, il n'y a franchement pas de quoi se rassembler...